Voici pourquoi le gouvernement privatise la NSCT !

 

 

Le gouvernement a reçu l’autorisation ce lundi 29 juin d’entamer les échanges avec le groupe OLAM pour la privatisation de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT). C’était par le vote des députés sur le projet de loi portant autorisation de la cession de tout ou parti de la participation de l’Etat dans le capital de la NSCT lors de la 8ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année.

 

 

 

En effet, le gouvernement veut privatiser la NSCT pour de nouveaux défis. Il s’agit de booster la nouvelle campagne de coton au Togo. Le pays ambitionne d’atteindre d’ici 2022, le cap des 200 milles tonnes de coton graine en confiant la Nouvelle société cotonnière du Togo au groupe OLAM, une entreprise d’expérience et qui détient les moyens pour atteindre cet objectif.

 

 

De 137 milles tonnes entre 2018 et 2019, la production annuelle du coton a baissé à 116 milles tonnes entre 2019-2020. Soit un déficit de 15%. Cette situation est due à une pluviométrie défavorable. Il urge de se mobiliser pour la redynamisation et la modernisation de la filière pour l’atteinte des objectifs de l’axe 2 du Plan national de développement (PND).

 

Le coton, principale culture de rente des exploitations agricoles au Togo se place comme première culture industrielle dans le pays et constitue le 4ème produit d’exportation du Togo après le clinker, le ciment et les phosphates. Le coton est l’un des produits qui contribue au PIB à hauteur de 1 à 4,3% chaque année et représente l’une des principales priorités du Président de la République qui veut faire de cette filière un secteur à fort potentiel pour attirer plus d’investisseurs.

 

C’est dans cette optique qu’une superficie de 180 milles hectares a été emblavée pour le compte de la campagne 2019-2020. Un peu plus de 116 milles tonnes de coton graine ont été collectées et égrainées avec un rendement de 645 milles kilogrammes par hectare sur un objectif de 150 milles tonnes et pour une production de 137 milles tonnes entre 2018-2019.

 

 

Toutes ces actions ont pour finalité d’augmenter les superficies tout en améliorant la production au cours de cette nouvelle campagne cotonnière. Atteindre le cap des 200 milles tonnes de coton d’ici 2022 devra baliser la voie à la relance de l’industrie textile au Togo.

 

L’Interview