Vote de la Loi de Programmation Militaire : Maganawè Dadja et Felix Abalo Kadanga activement impliqués

 

 

 

Comme annoncé par le gouvernement togolais, la Loi de Programmation Militaire est effective. Ceci grâce à son adoption par les élus du peuple ce mardi 8 décembre 2020 à l’Assemblée Nationale. Les débats et l’adoption se sont déroulés dans un climat de responsabilité et de patriotisme avec la participation du Chef d’Etat-major Général sortant et entrant.

 

 

L’objectif, pour le gouvernement, est de mieux définir les cadres d’affectations des ressources à ses forces armées, de consolider le lien civilo-militaire et de promouvoir une stratégie sectorielle du genre et de l’équité.

La participation du CEMG sortant et entrant

Comme on s’y attendait, le gouvernement a tenu parole. C’est une réforme noble et salutaire avec une implication des acteurs. Les récentes nominations et changements à la tête des Forces Armées Togolaises (FAT) n’ont pas eu d’incidences sur les travaux. Au contraire, la séance a connu des échanges fructueux entre les députés et les hautes autorités militaires. Le nouveau Chef d’Etat-major Général (CEMG), Maganawè Dadja, et son prédécesseur Felix Abalo Kadanga ont pris part aux travaux.

 

 

Cette programmation couvre ainsi la période 2021-2025. D’après le gouvernement, les innovations apportées fixent les orientations relatives à l’effort de défense. Elle détaille la programmation des moyens militaires, définit les priorités opérationnelles et les choix capacitaires essentiels et précise l’effort financier à consentir.

Ce projet de loi marque la volonté de poursuivre la mise en place graduelle et cohérente des aptitudes requises pour les forces armées au regard des risques et menaces actuels et futurs.

 

 

Quelques innovations adoptées

Conscient des défis dont fait face l’armée togolaise, le gouvernement compte au plan des ressources humaines, augmenter les effectifs à environ 30%. Ceci, afin de faire face aux flux incessants de départ à la retraite et d’être donc en mesure de maintenir une disponibilité opérationnelle.

Il s’agira également de procéder au recrutement et formation initiale, continue et spécialisation du personnel ; entrainement des troupes ; préparation des élites.

 

 

Sur le plan financier, l’assemblée nationale a convenu que le budget dans la période sera augmenté de 40% et permettra de faire face aux missions régaliennes avec entre autres l’acquisition de nouveaux matériels et équipements. Il sera question aussi d’augmenter les capacités du système de santé des armées afin d’être un acteur majeur du système national de santé.