Mercredi dernier, la Cour de cassation française a statué sur la procédure impliquant l’homme d’affaires Vincent Bolloré, confirmant la validité de la procédure tout en retirant certaines pièces du dossier, selon un arrêt consulté par l’AFP. Vincent Bolloré est mis en examen depuis 2018 pour des accusations de corruption dans le cadre de l’attribution de la gestion du port de Lomé au Togo entre 2009 et 2011.
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La procédure judiciaire soupçonne le groupe Bolloré d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG (devenue Havas) pour obtenir frauduleusement la gestion du port de Lomé. Pour éviter un long procès, Vincent Bolloré avait sollicité une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) en 2021, reconnaissant les faits et acceptant une amende de 375 000 euros. Cependant, le tribunal avait refusé d’homologuer cet accord.
La Cour de cassation a validé la procédure tout en retirant du dossier certaines pièces relatives aux CRPC des trois hommes, dont Vincent Bolloré. Les avocats en défense envisagent d’autres recours.
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Bien que la mise en examen de Vincent Bolloré soit confirmée, les avocats estiment que la présomption d’innocence n’est pas garantie et continuent d’étudier toutes les voies de droit pour remédier à la situation. Du côté des parties civiles, on qualifie les actions de Vincent Bolloré de manœuvres dilatoires visant à retarder un procès.
@togoweb