Les enquêtes n’ont pas permis jusqu’à présent de faire la lumière sur l’assassinat du colonel Bitala Madjoulba.
Le commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été retrouvé assassiné, dans la nuit du 3 au 4 mai 2020, baignant dans le sang dans son bureau au camp. Alors qu’il venait d’assister à l’investiture de Faure Gnassingbé pour un 4e mandat de 5 ans à la tête du pays.
Dans la foulée, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur la mort suspecte de l’officier supérieur des Forces armées togolaises (FAT). Nos confrères de Radio France internationale (RFI), dans un article mis en ligne le 13 novembre 2020, rapportent que selon les expertises balistiques réalisées par la France et le Ghana, « le commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été assassiné avec sa propre arme, un revolver de marque Beretta. Dans la foulée de ces résultats, le juge en charge de l’affaire a lancé une commission rogatoire dans le but de faire auditionner plusieurs militaires ».
Depuis lors, les enquêtes semblent ne pas progresser, le flou demeure dans l’assassinat de l’officier supérieur des FAT. Ce lundi 4 mai 2021, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson regrette que les lignes n’ont pas bougé. Elle demande que lumière soit faite dans ce dossier Madjoulba.
« Il y a un an, un officier des FAT, commandant une troupe d’élites au Togo est assassiné dans un camp militaire sécurisé. Un an après, on ne sait pas s’il est enterré et où ; et surtout ce qui s’est passé et qui l’a tué. Justice pour le col. Madjoulba et compassions à sa famille », a écrit l’opposante au pouvoir de Lomé dans un tweet.
Notons que la famille du défunt colonel a réclamé en vain le corps de son fils déposé à la morgue de Lomé, selon les informations.