La Chambre criminelle du Tribunal Militaire du Togo a récemment condamné l’ancien Chef d’État-Major des FAT, le Général Félix Abalo Kadangha, à 20 ans de réclusion criminelle pour atteinte à la sûreté de l’État, entrave au bon fonctionnement de la justice, et complicité d’assassinat. Cependant, de nouvelles informations indiquent que Kadangha aurait fait appel de cette décision, ouvrant ainsi une nouvelle phase judiciaire dans cette affaire.
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Les Détails de la Condamnation :
Après huit jours d’audience au Palais de Justice du Tribunal de Grande Instance de Lomé, la Chambre criminelle du Tribunal Militaire a prononcé une sentence lourde à l’encontre de l’ancien haut gradé des Forces Armées Togolaises. En plus de la peine de 20 ans de prison, le Général Félix Abalo Kadangha a également perdu sa qualité de militaire.
L’Appel et les Informations de Ferdinand Ayité :
Selon Ferdinand Ayité, un journaliste d’investigation respecté, et lauréat du prix « International Press Freedom Award » décerné par le CPJ à New York le 16 novembre dernier, Félix Abalo Kadangha aurait interjeté appel du jugement rendu par le Tribunal militaire. Cette information soulève des questions sur les motifs de l’appel et les éventuels développements futurs dans cette affaire judiciaire.
La Procédure d’Appel :
Le Code de Justice militaire du Togo prévoit le recours en appel contre les jugements du Tribunal militaire. En conséquence, l’affaire pourrait désormais passer devant la Chambre criminelle de la Cour d’Appel militaire, marquant ainsi une nouvelle étape dans ce procès complexe.
Les Enjeux et la Perte de la Qualité Militaire :
Cette condamnation a des répercussions majeures, notamment la perte de la qualité de militaire pour le Général Félix Abalo Kadangha. Les infractions retenues contre lui sont d’une gravité exceptionnelle, soulignant l’importance de cette affaire sur le plan judiciaire et politique.
L’issue de l’appel restera à surveiller de près, car elle déterminera le sort final du Général Kadangha dans cette affaire qui a captivé l’attention de la nation.