Tokpokopé: un siège d’insécurité et de prostitution inquiètant

Lèguèdè: Tokpokopé, un nid des prostituées et d’insécurité dans le Golfe 6. Plus rien ne va dans le quartier Tokpokopé derrière la raffinerie de pétrole dans le canton de Baguida. Les propriétaires de maison transforment pour la plupart leur local en auberge où ils hébergent les prostituées venus de divers pays tels que le Nigeria, le Ghana et le Bénin.

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Que ce soit le lieu-dit Bombomong 2, l’auberge Arc-en-ciel ou Minilux où sont campés ces jeunes dames prostituées qui accueillent jour comme nuit leurs clients, l’ambiance n’est pas bon enfant dans le quartier, surtout avec l’insécurité grandissante dans ces endroits cités.

 

Un tour effectué par un de nos reporters le week-end écoulé après une alerte des riverains témoigne la nécessité pour le Maire et ses conseillers d’agir avec le concourt du ministère en charge de la sécurité et de la protection civile pour garantir la sécurité des habitants.

« Comme vous le voyez vous-même, c’est ce que nous vivons le long des rails, dans nos différents vons jusqu’au niveau même de l’église des Assemblées de Dieu d’Adamavo » a confié dame Marie avant d’ajouter que « nous ne sommes pas des locataires pour aller peut être ailleurs. Nous sommes des propriétaires de maison et nous ne pouvons pas vivre dans ça. Quelle éducation pendant qu’on nous dise que la liberté de soi s’arrête là où commence celle de l’autre? »

 

D’un autre côté, Édouard, parent d’une cinquantaine nous alerte sur une autre situation.
« Cher ami, venez voir ceci avec moi… » disait ce dernier qui amena notre reporter vers les rails en lui montrant du doigt les jeunes qui projettent sans inquiétude les fumées de canabis vers le ciel. « Nous n’arrivons pas à sortir de nos maisons au delà de 20 heures et garde à toi si tu reviens tard la nuit soit d’un boulot ou d’une promenade! Tu seras dérobé des tes biens. C’est inadmissible ! Nous ne pouvons pas envoyer nos enfants aller même payer de l’eau à boire au delà de 19 heures, pourtant nous sommes chez nous » a t-il ajouté avec véhémence.

De passage des hommes qu’ils soient à pieds, à moto où en véhicule, ces prostituées qui animent la zone et dont la plupart tient en main la cigarette laissent entendre : « chéri, viens bai$er. Moins cher, moins cher… »

 

Il urge d’attirer l’attention des gouvernants sur cette situation qui ne favorise pas non seulement le développement du milieu mais aussi ne garantit aucun meilleur avenir des enfants vivants dans ces milieux.

Le Maire de la commune Golfe 6, Jean-Baptiste Dagbovi doit prendre son bâton de pélerin pour décourager ses propriétaires de maison qui s’adonnent à ce vilain commerce de recrutement des prostituées dans son ressort territorial.

 

Nous y reviendrons !

Source: Togonyigba / togonyigba.tg

Avec 27avril.com