Il nous revient que le Groupe d’intervention léger anti-terroriste (GILAT) serait sous tension, le Colonel Tchamié accusé de gestion peu orthodoxe de l’unité d’intervention et de dérives de toutes sortes au sein de l’armée.
Et selon les informations, cette situation aurait provoqué un mouvement d’humeur le mercredi 17 mars 2021. En effet, un groupe de gendarmes serait en courroux.
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Depuis leur arrivée au sein du GILAT, ils n’auraient jamais eu droit à des formations ni de recyclages et stages pouvant leur permettre d’avancer en grade. Alors que dans le même temps, leurs promotionnels restés à la Gendarmerie seraient montés en grade et en fonction.
Une vingtaine de ces gendarmes seraient mis à la disposition de l’Etat-Major général et une note les aurait reversés parmi les fantassins. Une situation que le groupe de gendarmes aurait du mal à digérer. Et le responsable est tout désigné : le colonel Tchamie.
Il nous revient que le Colonel MassinaYotroféï et l’Adjoint au chef d’Etat-Major, le Colonel Apedoauraient effectué une descente dans la caserne du GILAT située dans les environs de l’aéroport de Lomé pour calmer les esprits.
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Rappelons que le GILAT est un corps d’élite formé par des Israéliens au camp de Témédja et rompu aux missions en mer contre la piraterie maritime et la menace djihadiste.
Nous avons contacté le commandement de l’Etat-Major pour en savoir davantage. « Actuellement les forces de défense et de sécurité mènent des actions conjointes inopinées de sécurisation dans certains quartiers de la capitale et sur toute l’étendue du territoire. Le but est d’apporter plus de sécurité à nos vaillantes populations en assainissant davantage l’environnement sécuritaire national », nous a-t-on répondu.
Liberté N° 3351