La guerre des mots est ouverte entre l’ex-ministre nigérian Femi Fani-Kayode et le milliardaire nigérian et homme d’affaires le plus riche du continent africain Aliko Dangote.
Dans un post publié ce jeudi 28 mai 2020 sur son compte Twitter, l’ancien ministre, Femi Fani-Kayode, a accusé l’homme d’affaire Aliko Dangote de tuer les populations avec ses camions.
« Pourquoi les camions Dangote ont-ils tué plus de personnes en un mois au Nigéria que la Covid-19 et le paludisme et comment s’en sortent-ils «, lit-on dans le tweet de l’ancien ministre.
Le chef du Parti démocratique des peuples n’est pas resté sur cette grave accusation. Il est allé assez loin en accusant le groupe de l’homme d’affaires, le plus riche d’Afrique, de transporter du nord vers le sud, des terroristes. « Pourquoi font-ils passer quotidiennement des milliers d’almajiris, de combattants de l’ISWA et de Boko Haram et des bergers peuls dans le sud ? Que fait Aliko Dangote? «, a asséné l’ancien ministre dans son tweet.
Des accusations qui n’ont pas laissé indifférent l’homme d’affaires. Dans un courrier signé par Anthony Chiejina, directeur de communication du groupe le groupe Dangote réfute ces accusations de l’ancien ministre.
Dans son courrier, le groupe Dangote a, non seulement nié les allégations du ministre, mais il a invité le public à dénoncer ceux qui mènent de telles activités illégales. Dans sa lettre, Dangote a précisé que ses camions sont autorisés à transporter uniquement du ciment, du calcaire, du gypse de haute qualité, du sucre, du sel, des assaisonnements et des sacs de marque.
Why do Dangote trucks kill more people in a month in Nigeria than Covid 19 and malaria and how come they get away with it?
Why are they smuggling thousands of almajiris, ISWA and Boko Haram fighters and Fulani herdsmen into the south every day? What is Aliko Dangote up to?
— Femi Fani-Kayode (@realFFK) May 28, 2020
Ainsi, invite-t-il le public à signaler tout conducteur de camion Dangote impliqué dans des activités de transfert ou de transport illégales de djihadistes, en relevant les détails sur le type de camion, le contenu, la couleur, le numéro de plaque, l’emplacement et, si possible, prendre des photographies.
L-Frii