Au Ghana, la vie est risquée pour les homosexuels !

 

C’est un sale temps que passent actuellement la communauté des Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Trans, queers, intersexes et asexuelles (LGBT+) du Ghana. Leur bureau d’Accra situé à Kwabenya a été fermé par la police. La population d’Accra ayant mare de leur pratique.

 

 

 

Lire aussi:Au Togo, au cœur de la vie risquée des homosexuels !

La fermeture des lieux a été faite sur dénonciation du propriétaire de la maison et du Conseil traditionnel de Kwabenya.

Dr Asenso Gyambi, représentant du propriétaire de la maison a déclaré être mécontent des réponses données par le locataire qui se trouve être un certain Alex Kofi Donkor. Ce dernier a loué la maison sous prétexte de l’utiliser comme bureau pour une ONG de santé.

Tout est parti du mécontentement de la communauté de Kwabenya qui n’a pas digéré la tenue d’une réunion de membres du LGBT dans cette maison. Le Conseil traditionnel de Kwabenya a déclaré qu’il n’accepte pas accueillir la communauté LGBT dans leur milieu.

 

 

 

Suite à cet incident, la communauté LGBT+ du Ghana estime être en insécurité.

Lire aussi:Lomé: sexe, magie…émouvantes confidences d’un jeune homosexuel [Témoignage]

« la police a peut-être fait une descente dans notre bureau et l’a fermé, mais le vrai bureau est dans nos cœurs et nos esprits … Nous appelons toutes les organisations de défense des droits de l’homme et leurs alliés à dénoncer ces attaques et crimes de haine auxquels nous sommes l’objet », a twitté le LGBT+ Rights Ghana.

 

 

 

La question de l’homosexualité est au centre des débats au Ghana ces dernières semaines. Le bureau des LGBT+ à Accra a organisé une collecte de fonds début février. Depuis lors, la pratique est condamnée par les responsables de l’église catholique, de l’union musulmane. Des ministres et députés se sont également soulevés contre la communauté LGBT+.

 

 

TGWB