Les enseignants déplacés dans les villes d’Atakpamé et de Kara pour assurer la correction des copies du BAC II (14-18 septembre) peinent à recevoir leurs primes de correction. Beaucoup d’entre eux ruminent leur colère.
Après la phase écrite, celle de la correction, ayant duré dix jours, a pris fin le mardi 29 septembre pour certains enseignants, le lendemain pour d’autres. Sauf que les correcteurs qui se sont déplacés à Atakpamé et Kara n’ont pas encore reçu leurs primes, créant une ambiance de désolation, de colère, de récrimination.
« Dans les trois centres de correction, les enseignants convoqués pour cette activité se retrouvent dans un flou total depuis ce mercredi vers la fin de matinée sur la date de paiement de leur prime de correction », renseigne une source préférant aborder le sujet dans l’anonymat.
Elle ajoute qu’« avant le début de la phase écrite de cet examen, l’Office avait fait circuler une note indiquant que la prime de correction sera payée dans les agences de poste. Les enseignants du secondaire 2 avaient félicité cette disposition prise par les responsables de l’Office ».
Actuellement, les correcteurs des centres des deux villes citées plus haut ne savent pas quand exactement ils vont toucher les fonds promis. Alors que plus les jours passent, plus les factures à payer s’empilent. «…Beaucoup ont pris de logements et n’attendent que les primes pour régler les factures ou du moins être situés sur la date du paiement. Ceux qui sont venus d’ailleurs pour le centre de Lomé se retrouvent dans les situations pires. Faut passer une nuit de plus ou rentrer cette soirée ? », s’interroge notre source.
Ces correcteurs sont dans un flou kafkaïen même s’il se susurre que les fonds seraient débloqués le lundi prochain. La question que certains posent est de savoir pourquoi l’Office du baccalauréat n’a pas pris toutes les dispositions pour éviter ce désagrément qui déteint sur son image dans une certaine mesure.
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