Bavures lors des couvre-feu : un militaire s’explique

Plusieurs images de bavures des forces de l’ordre et de sécurité circulent depuis le début du couvre-feu instauré par le Président de la République, Faure Gnassingbé le 1er avril dernier. Pendant que plusieurs les voix  s’insurgent contre ces voix de faits, un militaire sort du silence et dit tout sur les raisons qui justifient ces actes. Que penser ?

 

En effet,  un audio  circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, dans lequel un agent des forces de l’ordre dit comprendre l’indignation générale de la population et demande même pardon aux au nom de ses collègues.

 

Dans ces propos, cet agent qui témoigne en anonymat fait des révélations sur les circonstances générales de leurs patrouilles : « Lorsque le chef de l’Etat a décrété le couvre-feu, il a fait libérer 1048 prisonniers aussi. Nos frères doivent comprendre que lorsque vous marchez et vous voyez une troupe de militaires à l’heure du couvre-feu, ce n’est pas la peine de les injurier, de vous montrer désagréable ou de chercher à fuir. (…) On ne sait pas si vous êtes un voleur ou un récidiviste sorti de prison. C’est vrai que les images qui circulent sont déplorables. Mais il faut que nos compatriotes aussi respectent les forces de l’ordre. Pensez-vous que les policiers ou gendarmes qui sont dans la nuit ont choisi délibérément d’être dans la nuit pour taper les gens ? (…) Les gens disent toujours qu’on les a tapé mais ils ne disent jamais les injures qu’ils ont proféré contre nous. Nous sommes tous des Togolais donc il faut nous aider à vous aider aussi », a confié l’agent des forces de l’ordre.

 

Toutefois, cette sortie, au lieu d’attendrir la colère de  plusieurs togolais, ils se demandent plutôt si des bavures doivent être des réponses légales aux refus d’obtempérer ou même aux récalcitrants . A chacun de se faire son idée.

Kékéli Atakuy