Au Togo où ils exploitent une licence de téléphonie mobile sous le nom de marque, Moov-Togo, les responsables du Groupe Maroc Telecom sont, selon les informations parvenues à notre rédaction, dans de beaux draps.
Pour non-respect d’engagements pris vis à vis de leurs prestataires et fournisseurs depuis plus d’un an, ils pourraient se retrouver dans les jours à venir devant la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) qu’a déjà saisi un créancier lassé d’attendre depuis plus d’un an le payement de ses nombreuses factures suite à des prestations dûment exécutées et constatées par les responsables du Groupe.
Conformément aux clauses des contrats ayant sous-tendu ces prestations, le payement des factures doit intervenir au plus tard soixante (60) jours après leur introduction.
Comme ce député membre du bureau de l’Assemblée nationale qui, selon nos informations, a déjà entrepris de mobiliser l’institution parlementaire et même la présidence de la République pour la résolution de ces situations d’impayés, plusieurs autres fournisseurs et prestataires de Moov-Togo sont sans payement de leurs factures depuis 2019 pour la plupart.
Au regard des montants importants en jeu et de la gravité d’autres révélations, ajoutés à la détermination des victimes qui promettent de remuer ciel et terre pour justes et équitables réparations, certains milieux très avertis de la gestion au sommet de ces questions, n’excluent guère le risque d’expulsion des dirigeants du groupe Maroc Telecom contre qui par ailleurs, le personnel employé sur place pour le développement des activités de l’opérateur portent des accusations de mauvaise gestion de leur carrière, de mauvaises conditions de travail et de népotisme.
Au Togo, il n’est un secret pour personne que des plaintes s’amoncellent sur la qualité des services de l’opérateur de téléphonie mobile, Moov-Togo dont l’exploitant est le groupe Maroc Telecom.
Des dysfonctionnements régulièrement notés au niveau des opérations de mobile Money (Flooz) à la couverture du réseau et la qualité du service voix en passant par la qualité, le débit et le coût de la connexion internet, les plaintes des utilisateurs togolais et visiteurs du Togo sont légions et sans qu’aucune réparation ni amélioration ne soit apportée.
Mais ce qui jusqu’ici est moins connu du grand public est la qualité des rapports entre le groupe Maroc Telecom et ses prestataires et fournisseurs de services. Ces derniers connaissent depuis plus d’un an des situations de non payement de leurs factures sans aucune « explication ni initiative de la part du client ».
Nous y reviendrons….
Gapola