Sous le leadership du Prof Komlan Dodzi Kokoroko, président de l’Université de Lomé, l’équipe scientifique Covid-19 de l’Université à procédé ce mercredi 1er juillet 2020, à une présentation de ses études sur les molécules actives à base de plantes médicinales. Une solution endogène qui à terme, devra renforcer l’immunité des patients contre la pandémie. La recherche déjà avancée, passera aux tests sur les humains à partir du 1er septembre 2020.
Les scientifiques togolais ne sont pas du reste dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Ce mercredi, les Enseignants chercheurs de l’Université de Lomé devant la presse, ont procédé à une présentation des molécules actives à base de plantes médicinales devant permettre de renforcer l’immunité contre la Covid-19.
Pour les acteurs, il ne s’agit pas d’un médicament mais plutôt d’un traitement qui devra développer la résistance naturelle de l’organisme face à la pandémie de la Covid-19.
Il s’agit donc d’un choix endogène face au coronavirus, avec des molécules de la pharmacopée.
Ainsi après des tests in vitro, puis ceux in vivo sur les animaux, la Commission ad hoc de Riposte contre la Covid-19 de l’Université de Lomé, s’engage à passer d’ici le 1er septembre aux tests sur les humains. Un essai clinique devra concerner 250 volontaires positifs ou non à la Covid-19.
« Nous sommes maintenant à l’avant dernière étape de la vulgarisation à savoir l’essai de ces produits retenus comparé à la chloroquine et à l’avitromicine. Cet essai sur un groupe assez élevé de patients permettra de prouver l’efficacité ou non de ces produits. Une consommation nationale sera lancée lorsque l’efficacité de ces produits sera approuvée », a expliqué le Prof Wateba Ihou.
Rappelons que les résultats de ces études qui devront être connus dans l’intervalle d’un an, devront donc permettre au Togo de renforcer la lutte contre la pandémie.
Gapola