Évasion spectaculaire de détenus d’un camp militaire de Lomé

 

 

Des prisonniers délocalisés de la Direction centrale de la police judiciaire vers un camp de Lomé ont réussi à fausser compagnie à leurs gardiens. Il s’agit précisément des gardiens de préfecture du camp GP à Agoè-Nyivé qui n’ont pas réussi à empêcher dix-huit (18) détenus de s’évader de leurs lieux de détention, a appris l’Agence de presse AfreePress.

 

 

Selon les informations rapportées par le journal Liberté dans sa parution N°3182 du 6 juillet 2020, ils étaient au total, trente (30) détenus à être délocalisés dans les locaux du camp GP dans le but de désengorger les cellules de la DCPJ en raison de la pandémie du coronavirus. “Dix-huit (18) d’entre eux ont réussi à prendre la clé des champs “, informe le journal.

 

Ces derniers mois, d’autres évasions ont été rapportées des lieux de détention du pays. Et à ce jour, les circonstances de ces évasions n’ont toujours pas été élucidées. Ce qui amène le journal « Liberté » à se demander s’il ne s’agirait pas d’une sorte de complicité ?

 

La dernière évasion dans une prison du Togo date de quelques semaines. Il s’agit du nigérian Metu Ikechukwu, accusé d’assassinat d’une jeune togolaise dénommée Djogbessi Akossiwa.

 

 

Celui-ci a également réussi à se faire la malle le 20 juin dernier, rapporte le même journal.

« D’autres détenus et prévenus s’arrangent avec les juges pour se faire insérer dans le lot des mis en quarantaine dans l’espoir de recouvrir la liberté de façon frauduleuse », écrit le journal.

 

©AfreePress-(Lomé, le 7 juillet 2020)