Depuis plus d’un mois, l’on observe un attroupement des employés de « Dodo Cosmétiques » devant l’usine. Ils sont en grève. Craignant un risque de contamination de la covid-19, ces derniers ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes hier matin.
Il a été donné au ministère de la Sécurité et au Comité National de la Gestion de la Riposte (CNGR) de constater un rassemblement de masse des ouvriers devant l’usine. Aussi, indique-t-on, ces attroupements se font dans le non-respect des mesures barrières.
Ainsi, afin d’éviter tout risque de contagion du coronavirus en ce temps de crise sanitaire, les forces de l’ordre et de sécurité sont allés dispersés les manifestants et ainsi ramener l’ordre devant l’usine, informe-t-on.
Pour note, les ouvriers au sein de l’usine « Dodo Cosmétics » n’ont plus accès à leur lieu de travail depuis début août. La direction de l’entreprise a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision des responsables de l’usine, fait suite à une cessation des travaux observés par les employés durant trois jours. La société qualifiant la grève d’illégale mettant en cause la levée du préavis de grève devant l’Inspection du travail.
Et donc cette levée du préavis devait donner place à une négociation. Une option que les ouvriers n’ont pas prise en compte et ont lancé une grève spontanée les jours qui ont suivi.
En réponse à la démarche de ces derniers, la société a donc décidé de fermer temporairement l’usine afin de trouver un compromis avec les grévistes.