La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso mutualisent leurs forces contre le terrorisme

 

 

 

En visite depuis dimanche à Ouagadougou, le ministre de la défense de la Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara a tenu une séance de travail avec son homologue du Burkina Faso Chériff Sy, en vue de définir ensemble une stratégie commune dans la lutte contre le terrorisme.

 

 

 

« Nous pensons que la lutte contre le terrorisme ne peut être menée par un seul état. Il faut donc mutualiser les efforts, se tenir informés, essayer de mettre ensemble nos moyens, car nous sommes des pays en développement, nous n’avons pas beaucoup de moyens de moyens et il est important qu’on les mette ensemble pour lutter efficacement contre ce fléau », à déclaré M. Ouattara, au sortir d’une audience avec le président burkinabè Roch Kaboré. 

 

 

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« Ce qui se passe en Côte d’Ivoire intéresse le Burkina Faso et bien entendu ce qui se passe au Burkina Faso intéresse au plus haut niveau la Côte d’Ivoire. Ce sont deux pays qui ont des destins liés et pour ce faire nous devons nous mettre ensemble pour essayer de faire en sorte que nos populations puissent vivre en paix et en sécurité », a-t-il ajouté. 

 

 

« C’est vrai que nous avons été, le mois dernier, l’objet d’attaques terroristes, ce qui est une réalité qui a occasionnée des pertes en vies humaines parmi les forces de défense et de sécurité, ce que nous avons beaucoup déploré », a rappelé le ministre Ouattara. 

 

 

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Pour son homologue du Burkina Chériff SY, le M. Ouattara, frère cadet du président ivoirien, a repris une certaine dynamique qui est d’approcher les pays voisins pour discuter des questions de sécurité, de défense et de coopération et de partenariat » dans ces domaines.

 

« Nous sommes réjouis de sa présence ici (Ouagadougou) depuis hier avec nous. Nous avons eu une séance de travail travail très constructif sur ces questions », a-t-il ajouté. 

 

Et de rappeler que « depuis quelques années, nous avons des difficultés au niveau de nos deux frontières du fait de tentatives d’infiltration d’éléments nuisibles appelés groupes armés terroristes », tout en précisant que les deux pays ont déjà « mené ensemble un certain nombre d’opérations pour faire reculer cette adversité ». Après Ouagadougou, le ministre d’état Ivoirien devra se rendre à Bamako, selon des sources autorisées. 

 

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koaci