L’ancien ministre Kossi Messan Ewovor est décédé !

Kossi Messan Ewovor, ancien ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Source image www.republicoftogo.com)

 

 

 

Selon les premières informations, il aurait succombé au pavillon militaire CHU Sylvanus Olympio de Lomé dans la nuit de samedi à dimanche dès suite d’un accident de circulation intervenu quelques jours plus tôt.

 

 

 

Député du parti de la majorité (Unir) et président du Conseil d’administration de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) récemment privatisée, M. Ewovor fut également ancien directeur général de la Société togolaise de Coton (Sotoco).

 

L’un des ambitieux projets pilotés lors de son passage au gouvernement a été le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA), l’ancêtre du PNIASAN (programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle).

 

 

Evalué à plus de 600 milliards F.CFA, la réalisation des trois grands projets du PNIASA à savoir le projet d’appui au développement agricole au Togo (PADAT), le projet d’appui à la sécurité alimentaire (PASA) et le projet de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAO) avaient pour objectif de faire reculer la pauvreté au Togo et permettre aux agriculteurs de vivre mieux.

Les trois projets financés par la Banque mondiale, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et d’autres partenaires sont aujourd’hui à terme. Les lignes ont bougé certes, mais le chantier reste immense quant aux besoins du monde paysan qui fait vivre plus de 75% de la population.

 

 

M. Ewovor aura marqué particulièrement la filière cotonnière dont il assurait en 2010, lors de sa reconduction au gouvernement, que la filière sera désormais gérée en toute transparence, garantir des prix décents aux producteurs.

Il travaillait sur les dernières négociations avec le groupe Singapourien Olam dont l’Assemblée nationale a récemment voté la cession des 51% du capital de la NSCT détenus par l’Etat, avant que la nature n’en décide autrement.

Le secteur agricole rend à l’illustre disparu l’hommage mérité.

 

 

 

Agridigitale