Au Togo, les œuvres de la diva de la musique, Bella Bellow sont sensés tombées dans le domaine public 50 ans après sa mort. En marge de la commémoration du jubilé de son décès, le gouvernement décide de rallonger la durée de protection des œuvres de l’artiste jusqu’en 2043. Une prolongation conforme à la loi fixant désormais à 70 ans, la durée de protection des œuvres de l’esprit. Elle sera prochainement votée à l’Assemblée nationale.
Ainsi, les droits patrimoniaux de Bella Bellow sont protégés pour 20 ans supplémentaires. La mesure est annoncée le 11 décembre dernier par le ministre de la Culture et du tourisme, Kossi Lamadokou.
«Nous avons compris qu’à 50 ans cette année, les œuvres de notre diva tomberaient dans le domaine public. L’exécutif a donc adopté en procédure d’urgence la loi sur les droits d’auteur, les droits voisins et les expressions du folklore qui entre autres étend à partir de cette année, la jouissance de droit patri mono-post mortel de 50 ans aujourd’hui à 70 ans. Ce qui veut dire les œuvres de notre diva ne tomberont pas en 2023 dans le domaine public », a déclaré le ministre en charge de la culture.
Outre la protection des droits patrimoniaux de Bella Bellow, sa famille biologique émet le vœu de l’adressage d’une rue au nom de la Diva de la musique togolaise.
« Nous souhaitons qu’un carrefour, une rue ou encore un boulevard soit baptisé au nom de Bella Bellow », a indiqué Emmanuel Bellow, frère de l’artiste défunt.
Pour rappel, Georgette Nafiatou Adjoavi Bellow, dite Bella Bellow, est décédée dans un accident de la route le 10 décembre 1973 à Lilikopé dans la préfecture de Zio à l’âge de 28 ans.
Le programme d’hommage à Bella Bellow sera bouclé par un concert grand public sur l’esplanade du palais des congrès de Lomé, le dimanche 17 décembre prochain à 19h.
Avec Nouvel Angle
