Les parents de Ferdinand Ayité et Joël Egah présentent des excuses aux ministres !

Deux journalistes togolais sont incarcérés depuis le 24 Décembre 2021 à la prison civile de Lomé. On leur reproche d’avoir diffamé sur les réseaux sociaux deux ministres du Gouvernement togolais. Arrêtés le 10 Décembre dernier et après une brève détention à la Brigade de recherche et d’investigation de la police nationale, la situation de Ferdinand Ayité et de Joël Egah respectivement Directeurs des publications des journaux Alternative et Fraternité est entrain de trouver un dénouement heureux selon les dernières informations que nous avons eues. Les familles des deux journalistes ont présenté des excuses au nom des deux journalistes aux plaignants.

 

 

 

En effet en début de cette semaine, une forte délégation composée de la maman de Ferdinand Ayité, madame Ayité, frères et sœurs et la famille de Joël Egah se sont rendus chez les plaignants (Kodzo Adedze et Pius Kokouvi Agbetomey) tous deux respectueusement ministre du commerce et de la justice, pour leur présenter les excuses. Une démarche que les deux plaignants ont apprécié et félicité les initiateurs. Les familles des détenus auraient reconnu les petits dérapages et manquements des deux journalistes lors de l’émission dans laquelle les deux ministres été ont diffamés, selon un membre de la délégation.

 

Mais les deux plaignants ont estimé qu’ils sont diffamés publiquement et donc il faut que leur honneur soit lavé de façon publique. Et donc après ces excuses publiques les plaintes pourraient être retirées. Voilà donc des nouvelles qui peuvent soulager les familles des détenus et la presse togolaise toute entière. Nous tendons vers un dénouement heureux dans de cette affaire.

C’est l’occasion de féliciter les membres des familles des deux confrères qui ont accepté de faire cet énième sacrifice pour faire libérer les confrères sans oublier de saluer l’esprit d’ouverture des deux imminents Ministres qui sont aujourd’hui prêts à pardonner et à retirer les plaintes, la balle est actuellement dans les camps des détenus, vont-ils faire ces excuses publiques ? C’est le plus grand souhait, rien ne vaut la liberté, et la prison n’est pas un lieu à souhaiter même à son plus ennemis.

 

 

 

Avec Communes Infos