Nouvelle augmentation du prix du carburant : le calvaire des togolais se poursuit !

 

Le chemin de croix des Togolais, commencé le 29 mars 2022 par une première augmentation des prix du carburant, n’est pas encore à son terme. Une troisième augmentation ce mardi 19 juillet 2022 fait passer le super sans plomb de 505 F CFA en début de l’année à 700 F CFA.

 
 
 

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Cette fois-ci, pas de rumeur insistante, ni de bruit de couloir. Rien ne laissait présager une réévaluation du prix des produits pétroliers à la pompe. C’est donc avec grande surprise que les Togolais ont pris connaissance de l’arrêté interministériel N°015/MCICL/MEF/MDPREM du 18 Juillet 2022 portant fixation des prix à la pompe des produits pétroliers. Les nouveaux prix revus à la hausse sont ainsi fixés : super sans plomb à 700F/litre, pétrole lampant à 650F/litre, le gasoil à 850F/litre et le mélange 2 temps à 788/litre.

 
 

La vie est chère au Togo, disait-on. Elle risque de devenir « invivable » les prochains jours. Les effets austères des augmentations récentes intervenues les 29 mars et 10 mai 2022 ne sont pas encore dissipés avant que le gouvernement n’assène ce nouveau coup de massue à la population. Somme toute, en moins de 6 mois, le super sans plomb passe de 505 F à 700 F, le pétrole lampant de 550F à 650F, le gasoil de 655 F à 850 F. Dans une situation économique générale plombée par la crise sanitaire liée au covid19, cette nouvelle hausse est totalement antisociale car ses implications directes sur la vie courante vont être ultrarapides.

C’est un secret de polichinelle que le prix du carburant est un paramètre majeur de la fixation du prix des denrées de premières nécessités. Fondamentalement, il influe sur le coût des transports et parallèlement sur les prix dans les marchés. Pour certaines unités de production utilisant ces carburants, les coûts de production vont augmenter et il revient au consommateur de les supporter. Cependant, le consommateur togolais, depuis que les prix grimpent sur le marché, n’a jamais vu sa situation économique être revalorisée. Pour rappel, le SMIG reste stationnaire à 35.000 F CFA depuis des temps immémoriaux. Pire, nombreux togolais sont payés en dessous du SMIG dans le privé.

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Il est courant qu’au lendemain de la hausse des prix à la pompe, le gouvernement se justifie en évoquant les contraintes du marché international sans toutefois prendre des mesures concrètes pour en limiter les conséquences sur la cherté de la vie. On se rappelle également des 4 « mesurettes » annoncées par le gouvernement en avril 2022, lesquelles n’ont eu d’effet puisque les prix continuent de grimper sur les marchés.

Le phénomène de la vie chère n’est pas prêt de s’arrêter au Togo. « Gouverner, c’est prévoir », dit-on ! Il semble que le gouvernement de Mme DOGBE ne prévoit que les mesures d’austérité et antisociales. Les Togolais sont invités à boire le calice jusqu’à la lie.

 
 

Source : iciLome