Pour l’heure, il n’y a pas de nouvelle hausse en vue des prix des produits pétroliers. C’est ce que soutient en substance Kodjo Adedze, ministre togolais chargé du commerce, dans une récente interview publiée par son département.
Lire aussi : Affaire grève du SET : libération des 3 leaders dans des conditions floues
Réagissant aux récentes rumeurs de nouvelle hausse des coûts de l’essence au Togo, le ministre de tutelle a ainsi indiqué que, “pour l’instant, aucune augmentation n’est envisagée.”
Sur le même trend, il a relevé que “l’augmentation ou la baisse des prix des produits pétroliers et du gaz n’interviennent pas sur la base des rumeurs, mais par actes du gouvernement.”
Dans le même temps, le ministre a rappelé l’ensemble des mesures de soutien mises en place par le gouvernement, sous la houlette du Chef d‘État Faure Gnassingbé, pour aider les consommateurs à faire face à la vie chère. Notamment pour soutenir les prix des produits pétroliers à la pompe.
“Il faut tout de même noter que pour une prévision de subvention de 7,8 milliards sur le carburant et de 1,6 milliard sur le gaz, inscrite au budget de l’année 2022, au 31 août déjà nous avons connu un dépassement pour s’établir à 41 milliards de FCFA sur le premier produit et de 5,4 milliards sur le second produit.”, précise le ministre.
Lire aussi : Adébayor : « Je vais prendre du plaisir en parlant du football »
Des vents contraires à l’international ?
Ces mesures prises par l’exécutif togolais pour contenir les prix de l’énergie, pourraient cependant être mises à l’épreuve par des vents contraires sur le marché international. En effet, ce mercredi 05 octobre, l’Arabie saoudite et la Russie, chefs de file de l’OPEP + (cartel réunissant les plus gros exportateurs de pétrole au monde), ont convenu de réduire drastiquement la production, en vue de faire remonter les prix du baril.
C’est une coupe de deux millions de barils par jour, la plus importante baisse en plus de deux ans, représentant environ 2 % de la production mondiale de pétrole, comme le souligne le New York Times.
L’annonce a dans la foulée, fait monter le prix du Brent (la référence internationale sur les prix du pétrole) de plus de 1,5 % à la suite de la rencontre de l’OPEP +.
Ceci pourrait à terme, accentuer le coût des importations de pétrole sur la trésorerie togolaise, et éroder plus rapidement que prévu, les fonds mis à disposition par l’État pour soutenir les prix.
Avec Togo First