Les délégations des Unités de Gestion du Projet (UGP) et des services publics des pays bénéficiaires du projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO), à savoir le Bénin, la Côte d’ivoire, le Ghana et le Togo, ainsi que les équipes de la Banque mondiale chargées du projet, se sont réunies à Lomé ce 8 novembre 2022 autour d’un atelier afin d’assurer une approche harmonisée et coordonnée des investissements du projet dans les zones frontalières.
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Au cours de l’atelier, les parties prenantes ont été exhortées par Fily Sissoko, le Représentant Résident de la Banque mondiale au Togo, « à discuter des mécanismes locaux, nationaux et régionaux qui permettront une mise en œuvre efficace et accélérée du projet dans les pays respectifs ». « Ceci est capital pour répondre à la situation d’urgence posée par l’accroissement de l’insécurité et à l’impératif de rebâtir un capital social durable en vue d’une prospérité partagée », a indiqué le Représentant de la Banque Mondiale au Togo dans son allocution.
À propos du projet COSO
Le projet COSO vise à améliorer la collaboration régionale et la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontalières dans les régions cibles défavorisées des pays du golfe de Guinée exposées aux conflits et aux risques climatiques. Il est financé, pour l’ensemble des quatre pays concernés, à hauteur de 450 millions USD par la Banque mondiale sous forme de crédit et de don pour le Bénin et le Togo, et sous forme de crédit exclusivement pour la Côte d’ivoire et le Ghana.
Pour le Togo, le projet COSO dispose d’une enveloppe financière de 60 millions USD, soit 33 milliards de francs CFA constituée à 50% de don et 50 % de crédit, pour une cible de 40 cantons du Togo, dont 36 dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara, et 2 dans la région Centrale.
Il est mis en œuvre suivant l’approche de « Développement conduit par les communautés – DCC » fondée sur la participation et la responsabilisation des communautés, l’inclusion sociale, l’équité et la transparence, la redevabilité et le développement de synergies.