La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a mis la main sur 4 escrocs qui dépouillent les bénéficiaires du programme financier Novissi mis en place par le gouvernement dans la lutte contre la Covid-19 au Togo.
Il s’agit de 3 togolais et d’un (1) béninois notamment Amers Yao, 27 ans, Togolais demeurant à Abobo komè et sans emploi. Agbati Koffi, 26 ans, Togolais, demeurant à Agbadahonou, sans emploi. Ayéyénou Pierre, 33 ans, Béninois, demeurant à Agbahonou, sans emploi et Afanvi Elise, âgé de 40 ans, demeurant à Adanmavo et revendeuse.
Ces individus se sont donnés les moyens pour escroquer les personnes vulnérables éligibles pour bénéficier de Novissi et ceci grâce à deux méthodes qu’ils emploient.
Voici comment ils procèdent:
Pour la première méthode, l’individu se présente devant sa cible comme un agent de la direction du programme Novissi désigné pour aider les bénéficiaires à souscrire. Après s’être assuré que la cible n’a pas encore perçu sa tranche, il lui demande les références de sa carte d’électeur et ensuite les utilise pour encaisser l’argent destiné à sa victime.
Dans le second cas, l’escroc se fait passer pour un agent d’une des compagnies de téléphonie mobile Togocel ou moov mandaté pour aider les bénéficiaires. Ensuite, il leur propose de leur activer un compte Novissi et leur demande de se rendre dans un kiosque de transfert monétaire et de faire un dépôt d’un certain montant sur un soit disant code d’activation, lequel n’est autre que le numéro de compte du voleur. Ce n’est qu’après l’opération que la victime se rend compte qu’elle s’est faite escroquer.
Après ouverture d’une enquête, ces 4 escrocs ont été interpellés. Ils reconnaissent avoir sur leurs comptes ces transferts monétaires.
Ces personnes mal intentionnées seront privées de liberté et de mouvement désormais. Elles devront comparaître dans les prochains jours devant le procureur de la république pour répondre de leurs actes.
L’enquête se poursuit afin de mettre la main sur d’éventuelles escrocs sans scrupules qui seraient dans la nature.
La police nationale invite la population à plus de vigilance et surtout lui demande de s’interdire de donner aux personnes douteuses des informations à caractères personnelles.