Route Lomé- Aného : le scandale de trop !

 

 

 

Le développement d’un pays passe par le transport. Mais force est de constater qu’au Togo, le développement routier n’est pas encore acté. La route Lomé-Vogan-Anfoin constitue une preuve palpable que les dirigeants togolais n’ont pas encore compris que l’évolution d’un pays passe également par une bonne voie. Celle qui fait le frais aujourd’hui est Lomé-Aného distante seulement de 45 km. Les usagers de la nationale 2 se posent mille et une question à savoir où sont passés les ouvriers ? Notre confrère Anani Sossou se demande si un autre schéma déjà connu n’est pas en train de se dessiner, « il est dorénavant clair dans l’esprit des usagers de la Nationale 2, qu’elle va subir le même sort que la route Lomé-Vogan-Anfoin ».

 

 

 

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Les usagers de la Nationale 2 se plaignent à chaque fois qu’ils empruntent cette route. Selon nos informations, les habitants de ces localités vivent le martyr. Des trous devant les maisons des gens on dirait tombeau ouvert et pire quand il pleut n’en parlons même pas, la route est impraticable. Nous vous proposons l’intégralité du message de notre confrère Anani Sossou.

 
 
 
 
 
 
 

Route Lomé-Aného : l’argent s’est volatilisé sans doute

 

 

 

Il est dorénavant clair dans l’esprit des usagers de la Nationale 2, qu’elle va subir le même sort que la route Lomé-Vogan-Anfoin. Pour preuve, les engins et les ouvriers qui faisaient un semblant de travail ont tous disparu et ne sont plus visibles nulle part. Prendre la voie Lomé-Aného distante seulement de 45 km devient la croix et la bannière. Tellement ce tronçon est mis dans un état piteux, comateux avec des déviations dangereuses, des trous béants et les abords de l’asphalte qui sont des endroits de mort surtout la nuit.

Les accidents se sont multipliés par trois depuis le commencement des travaux, à en croire les statistiques de la sécurité routière. Si les travaux se sont arrêtés et que les engins ont disparu, c’est certainement que l’argent consacré à ce projet s’est comme à l’accoutumée, volatisé et a fait de nouveaux millionnaires, ces voleurs publics. Or la réhabilitation de cette route rentre dans le cadre du projet Gazoduc, ce vaste projet qui devrait relier Lagos à Abidjan en passant par Cotonou, Lomé et Accra. Le financement est de la BOAD la banque ouest africaine de développement avec l’appui de la BAD la banque africaine de développement.

 

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Cette route d’après les informations est confiée aux chinois et tunisiens qui ont sous-traités des pans entiers du chantier à des entreprises togolaises. Cela se comprend donc aisément, le vol étant le sport favori de certains apparatchiks qui sont de véritables plaies pour le développement du pays.

La représentation nationale, c’est-à-dire nos députés devraient déjà interpeller le ministre des transports, des travaux publics pour comprendre pourquoi les travaux se sont arrêtés. Mais ils n’ont pas ce temps, notre temps. Ils sont occupés à aller en villégiature, à ronfler dans leur lit, à aller se reposer au village ou à rester paisiblement dans leurs maisons. À quoi bon encore les appeler « représentants du peuple » si les problèmes des populations restent le dernier de leurs soucis. Et pourtant il y en a qui sont des élus des Lacs et du Moyen Mono qui empruntent souvent et surtout les week-ends cette voie. Mais ils n’en ont cure. Ils attendent les prochaines campagnes électorales pour faire des promesses démagogiques.

 

 

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La seule question que je me pose est de savoir pourquoi ne pas nous laisser notre ancienne route crevassée qui était une piste de rallye pour les chauffards béninois. Les pauvres, ils sont obligés de rouler maintenant comme des tortues. Ils en pleurent et lâchent tout le temps des jurons.

La question que se posent les riverains est de savoir : Où se trouve les deux maître d’ouvrage et leurs employés, une société chinoise pour le tronçon Avepozo -Togokomé , et la société tunisienne Souroubat pour le tronçon Togokomé-Aneho?

Avec togonyigba.tg