Le Porte-parole de la présidence de la République du Gabon, Jessye Ella Ekogha, a fait le point de l’activité présidentielle, le 23 octobre, à Libreville. Il a abordé plusieurs questions allant de l’élection du Gabon au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu à la première édition de la Journée de l’Intégration en Afrique centrale, en passant par les questions domestiques avec, le Covid-19, mais aussi la dette intérieure. Les 2/3 de cette dette, soit 370 milliards de francs CFA, sont fictifs.
Conseiller spécial, Porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha a commenté l’action du chef de l’Etat, le 23 octobre. Il a évoqué les raisons ayant prévalu à l’élection du Gabon au Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (Onu), la première édition de la Journée de l’Intégration en Afrique centrale, la rentrée des classes et surtout la question de la dette intérieure.
A propos de ce dernier point, Jessye Ella Ekogha souligne que «le travail de la Task force est salutaire». «Il a permis de démontrer que sur les 559 milliards de francs CFA audités à ce jour, les 2/3 étaient en réalité fictifs, c’est-à-dire sans réelle contrepartie. Ce qui représente un montant colossal de 370 milliards. Et encore, seule une partie de la dette intérieure a été auditée pour l’instant», a-t-il fait savoir.
Pour le Porte-parole de la présidence, c’est un travail «remarquable», «exemplaire du fait notamment de sa méthodologie rigoureuse, il est fondamental aux yeux du Chef de l’Etat». Cela pour plusieurs raisons. Ceci d’autant plus qu’en «cette période particulière, chaque denier public doit faire l’objet d’une attention particulière». Au regard la proportion élevée de la part fictive de cette dette, il fait remarquer qu’«il se pourrait que l’on soit en présence d’un «système», au sens organisationnel du terme, de détournement de fonds publics».
Dans cette perspective, la Justice serait appelée à se prononcer, a-t-il dit, ajoutant que le président Ali Bongo a déclaré «une guerre» sans merci à certaines pratiques, à l’exemple de la corruption, du détournement de fonds publics, de l’enrichissement illicite et tout ce qui s’y rapporte. «L’argent du Gabon doit servir au développement du Gabon et à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais. Nulle entorse à cette règle ne saura être tolérée. Le Président l’a dit : il sera, sur ce point comme sur d’autres, exigeant et intransigeant»», a fait savoir Jessye Ella Ekogha.
TGWB