Les trois élèves qui s’adonnaient à la prostitution dans un appartement à la Zone de captage, ont été jugées ce 17 août 2020. Les faits pour lesquels les trois demoiselles ont comparu à l’audience des flagrants délits du TGI de Dakar, remontent au samedi dernier à la Zone de captage. Mais à la barre, les prévenues ont nié les faits qui leur sont reprochés.
« Le samedi dernier, on était à la Zone de captage où on a trouvé des policiers. Et c’est Aminata qui leur a dit qu’on faisait partie du groupe de prostituées », s’est défendue Astou Gningue.
Les enquêteurs avaient découvert une annonce de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs sur le site Nexna.com. Jointes au téléphone par un policier sur le numéro se trouvant dans l’annonce, elles avaient indiqué à leur interlocuteur l’adresse de leur appartement se trouvant à la Zone de captage.
C’est ainsi que les mises en cause ont été appréhendées après qu’elles ont reconnu qu’elles s’adonnaient à la prostitution sans carnet sanitaire.
« Vous vous rassemblez dans un appartement à la Zone de captage, vous recevez des garçons moyennant 5.000 francs la passe sans carnet sanitaire », a dénoncé le substitut du procureur, qui a requis une peine d’avertissement de trois mois de prison assortie du sursis.
Le défenseur de la société, rappelant que « la prostitution n’est pas une profession interdite, mais quand on s’y adonne, il faut un carnet sanitaire », a expliqué que se prostituer sans carnet sanitaire, c’est comme conduire sans permis. Quant au conseil de la défense, Me Iba Mar Diop, il a sollicité une application bienveillante de la loi pénale pour ses clientes.
Clément, le tribunal a relaxé les prévenues du délit de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et les a condamnées à trois mois de prison assortis du sursis pour défaut de carnet sanitaire.
Articles similaires