Même s’ils n’ont jamais occupé le fauteuil présidentiel, ils ont bénéficié des retombées financières du pouvoir. Que ce soit en Côte d’Ivoire au Togo ou dans d’autres pays africains, certains leaders de l’opposition ont des avantages pour leur statut d’opposant ou des primes pour des postes qu’ils ont occupé avant de rejoindre les rangs de l’opposition.
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Après sa démission en février 2019 par exemple, l’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro a continué par toucher une indemnité de 3 millions de F CFA (environ 5 100 euros) par mois en sa qualité d’Ancien premier ministre.
Son homologue et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle Henri Konan Bédié pour sa part a droit à 23 millions de F CFA (environ 36 000 euros) en sa qualité d’ancien président de la République.
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Si en Côte d’Ivoire le voile est levé sur les indemnités que perçoivent les anciennes personnalités de l’Etat, au Togo le mystère reste total.
On sait par exemple qu’en plus son salaire de député à l’Assemblée nationale, Agbéyomé Kodjo candidat à la dernière élection présidentielle de février 2020, a encore droit à son indemnité en tant qu’ancien Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée Nationale.
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Son collègue Jean Pierre Fabre, lui, a perdu les avantages en termes de salaire et autres primes que lui conférait son titre de Chef de fil de l’opposition. Après avoir perdu sa place à l’Assemblée Nationale suite au boycott des élections législatives en 2018, l’ancien chef de fil de l’opposition a réussi à se faire élire en tant que maire du Golfe 4 en 2019.
Avec ce nouveau titre, il devra toucher des indemnités mensuelles inférieures ou égales à 625 000 F CFA selon un arrêté signé le 30 décembre 2019.
David TOUMI