Taxi : au Togo, c’est une championne

 

 

Être chauffeur de taxi, est jusque-là l’apanage des hommes, en tout cas, plus de nos jours. Parmi les milliers de chauffeurs de taxi qui bondent les rues de la capitale togolaise figure des femmes qui se distinguent. Nos partenaires de 228Events ont passé la journée avec l’une d’entre elle. On vous raconte cette superbe histoire.

 

 

Azoumah Ami Dédé Holali, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est conductrice de taxi à Lomé. Originaire d’Agotimé, un village situé à environ 75km de de la capitale Lomé, c’est depuis toute petite qu’est né en elle cet envie de devenir conductrice de taxi.

 

 

Devenue adolescente, la jeune dame a su satisfaire cet envie brûlant en aidant des chauffeurs de 15 places qui quittaient son village chaque samedi. Ceci au grand mécontentement de ses parents. Ces derniers, voulant que leur fille poursuive ses études et qu’elle parte en Europe. En 1999, la jeune fille d’alors décrochait son permis de conduire, le début d’une belle aventure.

Battante, courageuse et déterminée, ce métier généralement attribué aux hommes n’empêche pas Dédé d’accomplir son devoir de mère de famille. Femme au foyer, et mère de deux enfants, Dédé Holali, la quarantaine prend au sérieux son travail, ce qui lui vaut d’ailleurs les félicitations des policiers routiers.

 

 

 

Fervente chrétienne, la conductrice confie son sort à l’Éternel. « Je me dis souvent, je ne conduis pas moi-même mais c’est l’esprit Saint qui conduit. J’ai confiance en Dieu. » confie-t-elle à nos partenaires de 228Events.

 

Le togolais ou du moins l’africain n’étant pas encore familiarisé avec cette culture de voir des femmes chauffeurs de taxi, Dédé est souvent confrontés aux problèmes d’acception de la part de ces collègues mais aussi des passagers.

Elle ne cache plus désormais son ambition d’aider les jeunes filles à se familiariser avec cette culture et aussi, leur apprendre à être autonome, et à conduire.

 

 

 

NishaMag