Le Bénin, le Mali et le Togo ont signé un accord de Free Roaming le samedi 9 décembre 2023 à Lomé. Un accord qui vient matérialiser la réduction des coûts de communication.
Le Togo, le Mali et le Bénin ont scellé des accords historiques de Free Roaming, et ont par-là, mis fin aux frais d’itinérance pour les voyageurs entre ces différentes nations. C’est le résultat de deux jours de délibérations entre les régulateurs des télécommunications, les associations de consommateurs et les représentants des opérateurs mobiles des trois pays sous la houlette de Saidou Pona SANKARE, Président de l’AMRTP du Mali, Hervé Coovi GUEDEGBE, Secrétaire Exécutif de l’ARCEP Bénin, et Michel Yaovi GALLEY, Directeur Général de l’ARCEP du Togo.
Ces accords révolutionnaires promettent une connectivité à moindre coût pour les usagers de téléphonie mobile en situation de roaming. Dès le 29 février 2024, les effets de cette entente se feront sentir, avec des tarifs considérablement réduits pour les voyageurs en itinérance entre le Bénin, le Mali et le Togo. Les voyageurs bénéficieront de la gratuité des appels entrants pour les trente premiers jours de leur séjour dans l’un de ces pays. Les appels locaux seront désormais facturés à un maximum de 79 FCFA par minute, tandis que les appels vers le pays d’origine seront plafonnés à 150 F CFA par minute. En ce qui concerne l’accès à Internet, une baisse significative des coûts sera observée, avec une tarification plafonnée à 2,2 Fcfa le Mo.
Ces mesures ambitieuses visent à favoriser la connectivité et l’intégration numérique au sein de la CEDEAO, ouvrant la voie à un futur où les frais d’itinérance pourraient être abolis dans toute la région grâce à la multiplication de tels accords. Les autorités de régulation, soutenues par leurs gouvernements respectifs, s’engagent à poursuivre leurs efforts pour étendre ces bénéfices à l’ensemble des pays membres de la CEDEAO, dans une perspective de mobilité accrue et d’intégration numérique harmonisée. Ces accords de Free Roaming marquent une avancée majeure vers une connectivité abordable et universelle, reflétant ainsi l’engagement commun des nations de la région à promouvoir l’accès aux communications dans un monde de plus en plus interconnecté.
L’Economiste
