Depuis le déclenchement de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 et le contexte anxiogène qui en est résulté, propice à la diffusion de fake news, infox et rumeurs, une vidéo diffusée sur YouTube est devenue virale et relayée sur les autres réseaux sociaux, notamment Facebook, Instagram & WhatsApp.
Elle affirme que le coronavirus est relié directement à l’implantation de la 5G. A la suite de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Autorité de Régulation des Communications Electronique et des Postes (ARCEP) tient à apporter un démenti formel à cette fausse nouvelle : les réseaux de téléphonie mobile 5G ne propagent pas le Covid-19 et le virus ne circule ni sur les ondes radio ni par les réseaux mobiles que ce soit 2G, 3G ou 4G.
Cette théorie du complot est infondée et complètement fausse comme l’a relevé OMS car elle n’a aucun fondement scientifique et est biologiquement impossible. Le fait que la pandémie se propage dans de nombreux pays qui n’ont pas de réseau mobile 5G, en constitue une preuve irréfutable. Des experts de renom dans le domaine de la santé, ont déclaré qu’il n’y avait aucune crédibilité scientifique en ce qui concerne le lien entre la 5G et le Covid-19.
Au Togo, à la suite de la diffusion de ces vidéos, certains individus ont voulu s’attaquer à des installations réalisées par les opérateurs de téléphonie mobile. A cet égard, il convient de rappeler que les infrastructures de télécommunications installées au Togo permettent aux opérateurs d’assurer aux populations des services de télécommunications diversifiés et de bonne qualité à des tarifs de plus en plus bas. La raison d’être de ces dispositifs est de permettre à tous les citoyens, où qu’ils se trouvent sur le territoire national de pouvoir accéder et de bénéficier de services de téléphonie mobile de qualité.
Les réseaux de télécommunications sont aujourd’hui un maillon essentiel de la chaine des dispositifs consacrés à la lutte contre la propagation du COVID 19 dans notre pays, notamment en permettant à tous les utilisateurs d’accéder à des informations précieuses sur la pandémie et aux acteurs en première ligne d’être informés en temps réel via Internet sur l’évolution de la pandémie afin de pouvoir apporter une riposte appropriée.
C’est le lieu de rappeler que tout acte de détérioration ou de destruction de ces équipements, constitue un délit pénal et expose les auteurs à une peine d’emprisonnement d’un (01) à cinq (05) an(s), ainsi qu’à une amende de cent mille (100.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA aux termes de l’article 699 du Code pénal.
L’ARCEP en appelle au sens du civisme et à la responsabilité collective de tout un chacun afin de préserver les acquis technologiques de notre pays dans sa marche vers le progrès. Elle exhorte, par ailleurs, tout citoyen, témoin d’un acte de malveillance ou de vandalisme à le signaler aux forces de l’ordre ou au call center dédié en composant le 80008000 (numéro gratuit).
Source : Communiqué de l’ARCEP