Les travailleurs du Groupe Togocom sont en colère. Ils viennent de lancer un préavis de grève de quarante-huit (48) heures les 30 et 31 décembre prochains.
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Ces employés du Groupe Togocom réunis au sein du Syndicat des Travailleurs du Numérique du Togo (STNT), du Syndicat des Agents de Togo Telecom (SAT), du Syndicat des Télécommunications du Togo (SYNTEL-Togo) et du Syndicat libre des postes et télécommunications (SYLPOSTEL-PCWU) réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Dans leur préavis adressé au Directeur Général du Groupe, ces travailleurs expriment leur « regret ». Selon eux, après un an de travail avec le Groupe, rien de probant n’a changé. Leurs conditions de vie et de travail sont en constante « dégradation », que ce soit à Togo Télécom ou à Togo Cellulaire.
« Aussi, les conflits d’intérêt sont-ils en train d’être érigés en système de gouvernance quand les efforts de plusieurs sont mis en perte et profit. Les principes élémentaires de gestion des opérateurs de communications électroniques sont en train d’être sacrifiés au profit de la mauvaise qualité de service et de qualité d’expérience des services à la clientèle », ont-ils indiqué dans leur préavis.
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Cette grève de 48 heures qui aura lieu du 30 au 31 décembre prochains vise à dénoncer, entre autres, le non-respect des articles 110 du code de travail, le non-respect de l’article 175 du statut du personnel de TOGO Télécom, le non-respect de la convention collective interprofessionnelle par le non-paiement des arriérés de prime d’ancienneté…, le non-paiement de la prime de la journée du 1er mai, du prêt scolaire et des étrennes…
Les employés du Groupe Togocom dénoncent aussi une désorganisation du travail.
« Si dans un délai de 30 jours après le premier débrayage, rien n’est fait pour trouver solution aux points soulevés, la grève sera reconduite jusqu’à satisfaction », ont-ils menacé.
Faut-il le rappeler, le groupe Togocom a été pris par les Malgache. A l’époque, on vantait les mérites de ces nouveaux responsables de la société qui pourront la redresser. Mais plus d’un an après, la montagne n’a accouché que d’une très petite souris.
TGWB