Jadis épargné des actes de vols, violences et autres formes d’insécurité du fait des mesures sécuritaires avec des patrouilles des Forces de l’ordre et de sécurité permanemment, Tokoin Elavagnon connu plus sous le nom quartier Lycée de Tokoin dans la commune Golfe 3 est devenu depuis quelques années, un quartier « hors la loi » où les bandits donnent de l’insomnie aux habitants : vols répétitifs, actes de violences, voie de faite, bref l’insécurité sous toutes ces formes.
Au Togo ou encore à Lomé, s’il y a un quartier qui était sécurisé par le passé, c’est bien évidemment, Tokoin Elavagnon. Les habitants avaient même peur des dispositifs sécuritaires mis en place dans le quartier. Difficile voire impossible pour un bandit d’aller voler dans ce quartier contigüe au CAMP RIT, aujourd’hui CAMP Général Gnassingbé Eyadema. Mais depuis quelques années et surtout avec le décès du feu Président Gnassingbé Eyadema, l’insécurité, le vol et autres actes de violences sont les vécus quotidien des habitants de ce quartier. Le comble, selon les informations qui ne cessent de nous parvenir quotidiennement, ces derniers temps, le vol est devenu un sport favori dans le quartier. « Les voleurs rentrent dans les maisons et prennent tout ce qu’ils trouvent. Des ustensiles de cuisines, des bassines, des motos,… Mais c’est devenu une habitude pour eux de venir nous voler régulièrement », confie un habitant.
« Quand ils rentrent dans une maison, tout ce qu’ils peuvent voler, ils les volent. S’ils n’arrivent pas à prendre un objet, certainement qu’ils sont débordés des objets déjà pris », affirme une habitante dont la tante a été victime de vol en début de ce mois de septembre.
« C’est le problème auquel nous sommes confrontés depuis un temps dans notre quartier et nous ne savons pas à quel Saint se vouer », ajoute-t-elle.
La dernière fois, poursuit la femme, on a volé un Gambien dans le quartier qui est allé déposer la plainte au commissariat. « Pour le moment, la Police n’a pas encore interpellé les voleurs », indique notre source.
D’après une autre riveraine rencontrée dans le quartier, « il y a une autre maison non loin de la maison du feu juge Atsu Koffi, ils sont venus nuitamment voler plusieurs objets. Des bassines, des ustensiles de cuisines et autres ont été volés ».
« Aucune patrouille ne peut venir dans notre quartier pour arrêter ces voleurs ? », s’interroge cette femme avec un air désespéré.
« Actuellement, nous avons peur dans le quartier. Nous dormons la peur au ventre. Même si vous laissez des casseroles sur le feu la nuit avec des nourritures surtout celles qui préparent pour la vente, ils viennent renverser les nourritures pour partir avec. C’est vraiment déplorable ce qui se passe dans notre quartier »,
« Par le passé, on ne volait dans notre quartier surtout que nous sommes à côté du camp. Mais depuis quelques années déjà, nous sommes confrontés au phénomène de vols depuis quelques années. Nos autorités sécuritaires doivent prendre des dispositions pour pouvoir arrêter ces bandits qui nous donnent de l’insomnie dans le quartier », souhaite un habitant.
Selon plusieurs sources contactées, nombreuses sont les victimes des vols qui ont déjà déposé des plaintes au niveau des commissariats contre X.
Désespérés et à bout de souffle, les habitants lancent un appel « pressant » aux autorités en charge de la sécurité pour des dispositions à prendre afin de mettre fin à ces vols répétitifs dans le quartier.
Avec atlanticinfos