Assassinat du Colonel Bitala: accusé, un Commandant de l’armée réagit

 

 

L’assassinat dans des circonstances mystérieuses du commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), le 04 mai dernier, continue de faire couler d’encre et de salive.

 

 

Alors que cet assassinat intervenu au bureau de l’intéressé n’a pas encore livré ses secrets qu’une polémique semble prendre place.

 

 

En effet, à travers un message abondamment relayé dans la journée d’aujourd’hui sur les réseaux sociaux et titré : « Les vérités sur la mort du Colonel MADJOULBA », un individu se présentant comme beau-frère du regretté Lieutenant-colonel Bitala MADJOULBA  faisait état de ce que le regretté officier aurait eu une conversation dans la  journée du 14 avril dernier avec le Commandant Olivier Poko AMAH, ex directeur des services de renseignement, aujourd’hui en exile.

Dans une mise au point, qui est parvenue à notre rédaction, l’ancien prisonnier dans l’affaire d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, réfute ces « allégations mensongères ».

 

 

Même s’il dit avoir de l’estime pour le défunt de par « ses valeurs et qualités humaines », le Commandant AMAH affirme que depuis qu’il a quitté l’armée en 2011,  il n’a jamais plus discuté avec le feu Lieutenant-Colonel Bitala MADJOULBA.

Au reste, « en ma qualité de défenseur des droits de l’homme, je condamne avec la dernière énergie ce crime crapuleux, qui avilit davantage l’image du Togo et des autorités togolaises », écrit-il.

 

 

 

 

A l’instar de certains partis politiques, et des organisations de défense des droits de l’Homme, le Commandant AMAH exige que toute la lumière soit faite sur cet assassinat, et que les auteurs et commanditaires soient poursuivis et jugés conformément aux textes en vigueur.

Pour finir, il adresse ses marques de compassion, et ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, ainsi qu’à leurs proches.

TOGO SCOOP