Ils sont sociologue, médecinchirurgien, épidémiologiste, professeur de lettres, économiste, juriste, philosophe, historien, psychologue… Ils forment un groupe de citoyens dénommé Groupe d’Etude Pluridisciplinaire (GEPD).
Leur travail se veut indépendant et non recommandé par une institution ; il leur vient de l’inspiration libre de citoyens qui se sont demandés ce qu’ils pouvaient apporter comme solution à la crise née du coronavirus, pour une “réponse adaptée à notre situation au Togo”.
Cette initiative citoyenne. Refait le constat d’un système de santé peu résilient au Togo, du niveau de pauvreté de la population, de la promiscuité dans les ménages.
“Ces caractéristiques font que certaines mesures utilisées ailleurs pourraient être difficiles à mettre en œuvre au Togo”, disent-ils. Du coup, ils proposent deux axes de riposte : éviter la propagation de la maladie qui est très rapide (mesures barrières ou de prévention) et traiter efficacement les malades (protocole médical pour soigner, soutien psychologique, etc.).
Pour éviter la propagation de la maladie, le document expose trois choix possibles, parmi lesquels le GEPD opte pour le 3ème à savoir le “confinement partiel de la population, accompagné d’une stratégie de dépistage massif au niveau de la population, avec traitement de tous les cas suspects et les cas positifs dès le diagnostic, accompagné d’un isolement et d’une surveillance clinique et para clinique”.
Plus est, trois groupes de mesures de prévention sont présentées: (i) mesures de prévention universelles (dépistage massif, gestesbarrières : masques, lavement régulier des mains au savon, réduction des interactions avec le corps, mesures de distanciation sociale dans le cadre d’un confinement partiel) ; (ii) mesures de prévention sélectives (pour ceux qui sont sur le terrain) : personnel soignant ; forces de l’ordre, employés des structures de logistique et des sociétés qui doivent avoir des équipements de protection spécifique pour continuer à travailler ; et (iii) mesures de prévention ciblées qui concernent les groupes à risque élevé : malades, personnes âgées, personnes présentant des antécédents pathologiques (hypertension artérielle, diabète, asthme, insuffisance cardiaque, insuffisances respiratoire, immunodépression…).
Concernant la prise en charge des malades, le GEPD propose ceci : “traiter de façon systématique, toute personne testée positive au Covid-19 dès le diagnostic par le protocole associant Hydroxychloroquine (200 mg 3 fois par jour pendant 6 jours) et Azithromycine (250 mg matin et soir le premier jour, puis 250 mg par jour pendant les 4 jours suivants)”.
L’ Union No 1325