Eperviers du Togo… désirés hier, pestiférés aujourd’hui…

En cette période, il pleut dans la tête des Togolais attachés aux Eperviers, une dangereuse nostalgie. Une pluie, puante qui devient en ces présentes heures, de plus en plus insistante. Et, à la place de la célébration du 15e anniversaire d’un grand bonheur de qualification historique pour une Coupe du monde, le destin leur offre, pour s’en souvenir, la déception d’une rencontre amicale de préparation avortée : les Eperviers, selon Claude Le Roy, surpuissant personnage à décider de tout ce qui concerne le foot au pays de Kaolo, devaient croiser les Chevaliers de la Méditerranée. Un des tests prévus, pour l’aider à construire une équipe, comme l’affirme le vieux, lui-même…

 

 

Depuis le 6 avril 2016 qu’il a été nommé à la tête de la sélection togolaise, ce serait le 8 octobre 2020, avec une opposition amicale face à la Libye que le technicien français, commencerait par construire « son » équipe, donc !
La malchance pour lui, est que cette date du 8 octobre 2020, est assez particulière pour le Togo. Puisque, c’est jour anniversaire des 15 ans de l’historique insertion de ce petit pays, parmi les 32 meilleures Nations de football du monde. Seulement, aujourd’hui et sans que tous les bébés, nés ce jour, n’aient atteint leur âge de puberté, le Togo déjà, a du mal à trouver de challengers en amical. Ce n’est pourtant pas, ni l’envie ni les moyens qui manquent, mais il se fait que cette équipe, heureuse mondialiste, il y a peu de temps, occupe en 2020 une place qui n’excite aucun adversaire.

 

 

 

 

La simple perspective de croiser les Eperviers de Claude Le Roy, refroidit plutôt. Une situation qu’on ne devait pas en principe prendre à la légère mais qu’ici, on semble minimiser. 93e place au classement mondial, à son arrivée au Togo, il le traine aujourd’hui, à un inimaginable 126e rang. Et c’est pour le remercier sans doute pour « mission bien remplie » que les autorités togolaises, lui ont renouvelé leur…confiance en janvier dernier…

 

 

 

Fini donc (là, je signe et je persiste), le rêve de voir un jour, une sélection togolaise forte et conquérante, sous Claude Le Roy ! Et la crainte des Togolais, est grande, de voir s’effilocher davantage la dynamique instaurée à une certaine époque par des sélectionneurs comme Stephen Keshi et autre Didier Six, plus enclins dans les actes que dans le verbiage. C’est curieux qu’il n’y ait toujours pas un seul esprit avisé, qui pourrait lever le doigt pour que cessent toutes ces comédies malsaines.

 

Pourtant, sur la terre entière, tous les peuples (à part nous, peut-être), ont conscience que la dégringolade permanente, fait perdre des places au classement FIFA, pour toute équipe nationale dont les encadreurs manquent de rigueur et ne se font apparemment aucun souci lorsque se multiplient les contreperformances. Ce sont pourtant ces paramètres qui ont conduit le Togo, à se faire dépasser par le Malawi, la Guinée-Bissau et la Sierra-Leone, de 3 à 7 rangs. Quelle honte !

 

 

Le plus souvent, suit la grande honte : celle qui fait qu’on recherche en vain des adversaires, pour pouvoir simplement meubler les journées FIFA. Tel on fait son lit, tel on se couche… C’est aussi vrai que telles places FIFA on occupe, tel adversaire, on trouve. Quand on occupe une 126e place, on ne peut profiter que de la clémence des pays, comme la Libye (101e) et le Soudan (128e). Dans la vie, comme en football, on ne récolte que ce qu’on sème. Ce n’est qu’une petite conséquence de l’entêtement de ceux qui ont une autre raison de garder Claude Le Roy, à la tête des Eperviers du Togo.

 

Que ces compatriotes qui profitent des largesses du vieux technicien français, m’excusent pour cette énième Chronique-vérité qui très souvent, perturbe leur quiétude !

 

 

 

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