Placé sous mandat de dépôt le 08 février 2021, l’ancien Député Arzouma Natchadja, a recouvré sa liberté. Seulement, sa libération relance le débat de l’indépendance de la justice togolaise puisque le Directeur général du Groupement Alternative BTP/ECW est accusé d’escroquerie, usage de faux et de faux en écriture privée.
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Célèbre dans les méthodes non conventionnelles, pour gagner les marchés publics, l’ancien Député Arzouma Natchadja n’est plus en prison depuis la semaine dernière. En effet, M. Arzouma a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République, à la suite de diverses plaintes particulièrement celles de son partenaire EBTP pour faux et usages de faux, d’escroquerie et de faux en écriture privée.
Quatre mois après sa détention, M. Arzouma vient donc de recouvrer sa liberté. Une libération, que déplorent nombre de ses victimes qui relèvent le caractère obscure du processus ayant conduit à cette décision.
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En mai dernier, le Comité de règlement des différends de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP), a mis à nu dans sa décision n° 4-2021/ARMP/CRD, certaines pratiques de faux documents qui ont permis aux sociétés du Député de gagner des marchés publics.
Des pratiques qui lui ont aussi réussi au Burkina Faso, où M. Azourma a gagné des marchés publics.
Par ailleurs, les entreprises du Député s’illustrent négativement dans la réalisation des travaux du collecteur devant relier Léo 2000 aux pavés de l’Avenue Pya en traversant la voie Agoè BKS-Adidoadin sur la section Carrefour-Hôtel Concorde.
Les travaux devant être exécutés en six (6) mois, ont finalement mis des mois et des mois pour arriver à terme.
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Gapola