Faure, Biya, Ouattara…voici le salaire de nos chefs d’Etat

 

 

 
 

En Afrique, le salaire touché par les chefs d’État pour leur fonction relève d’un secret d’État. Pour certains analystes cette pudeur vis-à-vis de la rémunération des chefs d’État peut s’expliquer par l’énormité de la somme qu’ils perçoivent par mois pendant que leurs pays sont sous « assistance financière ».

 

 

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Alors que  le SMIG dans la majorité des pays africains tourne autour de 100. 000 F CFA (environ 152 euros), les salaires officiels des présidents africains varient 1,6 millions et 5,2 millions (soit entre  2500 et 8000 euros) à en croire nos confrères de Jeune Afrique.

Dans le lot, certains présidents se démarquent. C’est sans doute le cas du Camerounais Paul Biya surnommé le « bénévole » puisque son salaire mensuel officiel serait de 131.243 F CFA soit 200 euros. Plus gourmand, son homologue ivoirien s’en sortirait avec 4,6 millions de F CFA par mois (environ 7000 euros par mois).

 

 

 

 

 

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Si les salaires officiels de Ouattara et Biya sont bien connus, celui de Faure Gnassingbé reste un mystère.  Le président togolais dont l’Assemblée Nationale a voté en décembre 2019 la loi relative à la déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités de l’État n’a jamais dévoilé son salaire depuis son arrivée au pouvoir en 2005 à la mort de son père.

 

 

 

Opacité entretenue                          

Pour le Professeur Aimé Gogué, opposant à Faure Gnassingbé et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2020, l’opacité autour du salaire du Président de la République au Togo est cultivée à dessein depuis les années 90 pour éviter que les populations fassent le lien entre le lien le salaire du président et sa présumée fortune.

 

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« Je me rappelle que le Gouvernement de transition auquel j’appartenais avait proposé en 1992 un projet de loi fixant les émoluments et autres avantages des chefs d’institutions y compris le Président de la République. Malheureusement les conseillers du Président GNASSINGBE Eyadéma n’avaient pas approuvé une telle initiative : selon eux c’était un moyen d’établir une relation entre la rémunération du Président et ce qu’il possédait comme richesse », a-t-il confié à Lynx Infos dans une interview en 2015.

 

 

Togoweb