Guerre froide au sein de l’UFC: Dr Ekue Gada répond à ses détracteurs

 

 

Les journaux togolais ont fait cas dans la journée de mardi 4 août d’une réaction de Dr folly Ekué Gada, conseillé de Gilchrist Olympio ce dimanche 2 août 2020 sur les ondes de la Radio Pyramide FM qui ne serait pas du goût de l’Union des forces de changement (UFC), notamment le bureau directeur du parti. Une position rendue publique par communiqué.

 

 

 

C’est le cas du site afreepress qui titrait « Alternance au Togo dans 10 ans » : l’UFC se désolidarise du « sieur » Folly Ekué Gada.

 

Dans un droit de réponse au site, Dr Ekué Folly Gada apporte une clarification circonspecte et nécéssaire à ce qu’il qualifie de supputations inutiles entretenues par la presse à son sujet.

Dr Ekué Gada affirme que le communiqué rendu public a été écrit, précipitamment, par M. Ohin Elliott ou sur son instruction directe, ce qui n’est donc pas du Bureau Directeur de l’UFC.

Je viens par ce filet exercer un droit de réponse à cette parution qui mérite une clarification circonspecte et nécessaire au regard des supputations inutiles entretenues déjà par la presse à mon sujet.

J’ai l’honneur d’informer votre organe et par ricochet l’opinion nationale et internationale que ce communiqué n’a la moindre légitimité n’étant pas officiel ni ne jouissant, facteur importantissime à l’UFC, de l’approbation du Président National. Il ne provient donc pas du Bureau Directeur mais de quelques auteurs au sein du parti : ce qui constitue une faute politique grave semblable à la déplorable manœuvre déstabilisatrice que tentèrent les tenants de l’ANC en 2010. Car ce qui est en jeu ici c’est la défiance contre la ligne politique officielle du parti telle qu’imprimée par le Président National, et la lutte de positionnement au sein de la maison du palmier.

 

 

Comme votre organe a eu la franchise de le reconnaître, franchise et courage journalistiques que par ailleurs j’admire, j’affirme à votre suite que ce communiqué a été écrit, précipitamment, par M. Ohin Elliott ou sur son instruction directe, ce qui n’est donc pas du Bureau Directeur. Il serait inutile, car cela friserait l’humiliation, que je m’escrime ici dans vos colonnes à expliquer à M. Ohin Elliott et à ses acolytes du parti qu’en vertu des statuts du parti, le Bureau Directeur de l’UFC n’a de pouvoir décisionnel que lorsqu’il se réunit ou décide en la présence ou avec l’approbation du Président National. Par ailleurs, dites-moi s’il est nécessaire qu’on explique à M. Ohin Elliott que les conseillers et les membres du cabinet restreint du Président National sont autorisés de par les textes à participer pleinement aux réunions du Bureau Directeur ainsi qu’aux processus décisionnels ?

 

 

Comme vous savez, comme les militants du parti le savent et comme l’opinion le sait, je suis un des conseillers du Président National de l’Ufc, membre de son cabinet, chargé entre autres de la communication et de bien d’autres missions utiles au rayonnement et à la relance du parti. Et je ne suis pas seul. Nous ne permettrons plus aucune distraction du genre de la part d’une portion incongrue et non représentative du parti, incurable de ses itératives erreurs puisque réfractaire aux indications du Président National. Car si M. Ohin Elliott avait voulu être exhaustif et véridique, il aurait eu le courage de restituer à votre organe les paroles d’approbation du Président National vis-à-vis de mes analyses sur Pyramide FM lorsqu’il a essayé de les pourfendre toute honte bue.

 

 

 

 

 

En tout état de cause, le fameux communiqué illégitime qu’il fait publier unilatéralement au nom de l’UFC, à l’insu et en contradiction avec l’avis du Président National est déjà transmis à ce dernier. Et si M. Ohin Elliott ne se décide pas à mettre un terme à cette pratique malsaine qui consiste à se prendre pour le Bureau Directeur de l’UFC, à s’attaquer dans la presse à notre légitimité, et pire à s’insurger de manière subreptice contre la ligne politique officielle imprimée par le Président National, des dispositions seront pour l’y contraindre. La récréation doit prendre fin.
J’ai dit.

Source: Afreepress