L’Afrique connaît depuis un certain nombre d’années une insécurité de plus en plus grandissante au sein des Etats. Quelque 1 600 soldats de pays africains et occidentaux participent à cet effet à des exercices militaires annuels sous le commandement américain.
Dénommé « Flintlock », cet exercice dirigé par les États-Unis depuis 2005 a pour objectif de renforcer les capacités des principaux pays partenaires de la région à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs populations.
L’édition 2020 dont prend part le Togo démarré hier 17 février en Mauritanie. Elle s’achève le 28 février soit 11 jours d’exercices qui vont se dérouler à Nouakchott et Kaédi en Mauritanie et dans la ville sénégalaise de Thiès.
Pays participants
Les Etats africains qui participent à cet exercice sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.
Du côté des occidentaux, sont présents à ces manœuvres militaires les États-Unis, l’Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la République Tchèque, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas la Norvège, la Pologne, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni.
Simon AKPAGANA