Enfin nous prenons, en tant que peuple, nos marques dans un domaine intéressant dans le monde. Laissez les Doing business, les listes Forbes, les classements de Shanghai, les Nobels, les CAN, les missions Apollo, les médailles Fields, les prix Mo Ibrahim, laissez même les sorties en orbite etc. Laissez tout ça. Le Togo, enfin une togolaise vient d’entrer dans le cercle très ouvert (hehehehe) des actrices de Dorcel. Vous ne connaissez pas Dorcel ? Ce n’est pas grave. Allez faire un tour sur internet. C’est mieux que Disney, Netflix, Amazon et YouTube réunis. C’est aussi une belle façon de mettre le Togo en or…bite.
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Les réalités et autres faits historiques africains sont méticuleusement respectés sur ce genre de plateformes. Contrairement à ce que disent les panafricains sur le film Woman King. Un intéressant film, des jeux d’acteurs excellents. J’aurais aimé que le Dr Luc Russel Adjaho soit au commentaire. Il y a moyen d’une collaboration entre Zion TV et Canal Olympia. On va se marrer.
Je criais ici de ne plus tomber sur des sextapes. Quelle indignité, m’auriez-vous dit. Eh ben les jeunes de dix huit ans se sont moqués de moi et m’ont quand même fait découvrir le monde merveilleux de Snapchat. Des sextapes à profusion. Je me sentais comme Alice au pays des merveilles. Si vous fouillez bien, Snap serait capable de bientôt détrôner Pornhub dans la liste des sites les plus visités par les internautes togolais. Au Nigéria la question ne se pose plus.
Le Niger, quelle déception ! À part leur uranium dont personne ne voit ni la couleur, ni les retombées pécuniaires, ils se mettent maintenant à faire dans les sextapes. Pas dans la capitale hein, mais dans une ville inconnue du nom de Maradi. Il paraît que c’est le seul moyen qu’ils ont trouvé là-bas pour mettre cette ville sur la carte du monde. Mais comme ils sont habitués à ne rien faire de bien dans cette Afrique de l’ouest (même leur président se fait moquer) à part nous donner l’humoriste Mamane ; eh ben… l’affaire de sextapes des petites lesbiennes défraie la chronique, mais jusqu’ici personne n’a vu la ou les vidéos.
Leurs voisins maliens ne sont pas mieux, des gars avec des toges d’hiver à la cour constitutionnelle. Dans un pays aride hein. Ils ne peuvent pas faire comme nous avec le mois du consommer local et faire porter des danfani à ces magistrats ? On me souffle à l’oreille d’attendre le prochain coup d’état là-bas, on ne sait jamais avec ces gars là, une histoire de bottes ou de bottines, ou de ration militaire mal distribuée et tout de suite un officier mécontent va vouloir suspendre la constitution.
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Il y a des journées internationales merdiques dont je parle ici souvent sans toucher un sou des budgets colossaux alloués pour ces événements. Tout le bruit autour même est fatigant, comme cette journée internationale de la jeune fille. Pour les mères, pour les femmes etc. et il y a encore pour les jeunes filles. C’est bien. Et souvent merdique vu que ce n’est pas férié. Mais voilà une bonne journée internationale : le nobraday. Mettez vous à l’anglais hein. Le Togo est un membre du Commonwealth. Ce n’est pas moi qui ai mis collossaux, nobra et membre dans le même paragraphe ? Bref, tout ça pour dire que pour une telle belle journée internationale, aucun bruit, aucun atelier, aucun visuel. C’est triste. 
Ce weekend il y avait beaucoup d’initiatives et d’événements au pays. Je constate avec beaucoup de joie que les jeunes qui vont en weekend à Kpalimé ne se limitent plus à aller manger foufou et faire grincer les lits dans les hôtels et revenir encore plus fatigués qu’au départ. Je vois qu’ils partent désormais découvrir les trésors naturels cachés de la zone, en traversant des forêts et même si à la fin, il y a de l’eau qui jaillit, c’est utile. Et puis c’est dans soirée de récompense des TDA (Togo Digital Awards) que tu apprends qu’il y a des jeunes qui inventent express le poste de ministre de la Nation (excusez du peu) pour s’asseoir sur des sièges devant. Les hôtesses étaient surprises. On demandera au secrétaire général du gouvernement si ce poste existe.
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Si vous rêvez d’aller en France ou êtes amoureux de France, évitez de traîner avec des gens avec des noms en Yamb ou même en tant que parents de donner des noms avec Yamb dedans à vos enfants. Regardez la Nathalie interdite d’entrée, cinquante ans après le vieux Yambo Ouologuem. Les français n’aiment pas les noms en Yamb. Limite ils développent un devoir de violence avec les gens comme ça. Il se dit que les Ivoiriens aussi n’aiment pas trop. Mais là-bas ce n’est pas grave, même les Soro, les Assimi et compagnie ne sont pas les bienvenus. La vie c’est une histoire de patronyme.
Cette histoire d’ADN mériterait un colloque mais, en attendant disons nous certaines vérités. Un frère s’en va se faire tatouer (?????) le visage, les traces de pieds et de mains de son enfant sur son corps. Date de naissance, échographie etc. Très louable, c’est son corps, c’est son droit. Mais comme l’ADN a un sens noir de l’humour, voilà que le test révèle que l’enfant n’est pas de lui. Depuis c’est le refrain » Que faut-il faire ? Que faut-il dire ? » de Daouda le sentimental qui tourne dans ma tête.
Eyizande
