Il a été célébré la 4ème édition de la Journée de lutte contre la Corruption en Afrique le samedi 11 juillet dernier. Pour cette édition, le thème retenu est : « Combattre la corruption par des systèmes judiciaires efficaces et efficients ». A cette occasion, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) a organisé, une conférence-débat autour dudit thème pour jauger les forces et faiblesses de la justice dans la lutte contre ce fléau, puis formuler des recommandations destinées à renforcer l’efficacité et l’efficience du système judiciaire.
Des exposés, notamment « combattre la corruption par des systèmes efficaces et efficients » et « l’appareil judiciaire dans la lutte contre la corruption au Togo » ont été développés par d’éminents magistrats et juristes.
Le président de HAPLUCIA, Essahana Wiyao, a indiqué que 17 ans après l’adoption de l’instrument juridique continental, l’Afrique demeure le continent le plus pauvre et le plus endetté, malgré ses énormes potentialités et ressources naturelles. Selon lui, la cause principale de ce constat malheureux est et demeure la corruption, toujours préoccupante en Afrique.
Pour lui, la lutte contre la corruption est intrinsèquement liée à la lutte contre l’impunité. A cet effet, il lance un appel aux leaders africains à s’armer de courage en s’engageant dans la bataille décisive contre l’impunité afin de vaincre le fléau de la corruption.
« Au Togo, nous avons été très heureux lorsque la volonté politique a été réaffirmée à partir des hauteurs de la Ville d’Atakpamé par le chef de l’Etat, à l’occasion de la dernière campagne pour l’élection présidentielle, avec un accent mis sur la répression. Nous avons espoir qu’il ne tardera pas à siffler la fin de la récréation par une déclaration forte contre l’impunité et en faveur d’une tolérance zéro des actes de corruption et infractions assimilées », a-t-il déclaré.
L’analyse du Président de HAPLUCIA n’apporte rien de nouveau à la situation accablante au Togo. Au contraire, elle confirme que son institution mise en place depuis 2015 demeure un décor dans l’arsenal institutionnel au Togo.
Le Togo demeure l’un des pays le plus corrompu en Afrique avec des détournements à ciel ouvert. Ces derniers jours, les scandales se sont succédé sans que Wiyao ne bouge son cul. Ne serait-ce que des sorties pour saisir le Procureur, il n’en a cure.
Quand la même personne dit avoir « espoir que Faure Gnassingbé ne tardera pas à siffler la fin de la récréation par une déclaration forte contre l’impunité et en faveur d’une tolérance zéro des actes de corruption et infractions assimilées », c’est rien que de la poudre aux yeux. Cette déclaration confirme que HAPLUCIA ne fera rien contre la corruption et l’impunité au Togo. Elle insinue au même moment que c’est le chef de l’Etat qui a donné quartier libre aux criminels économiques et qu’il a espoir qu’il ne tardera pas à siffler la fin de la récréation.
Que c’est aberrant que le Togo soit à la merci des charognards.
Le Correcteur