« Nous sommes déterminés à protéger la liberté de presse »

 

Le ministère de la Communication et des Médias, Prof. Akodah Ayewouadan a échangé, mardi 4 avril 2023 à son cabinet à Lomé, avec les organisations professionnelles et les syndicats du secteur de la presse au Togo.

 

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Devenue désormais une coutume, cette rencontre périodique, selon le ministre, avait pour objectif de discuter des sujets d’actualité dans le secteur en vue de recueillir les observations et les avis des uns et des autres dans un cadre de promotion de la liberté de presse.

 

Au menu des échanges, étaient inscrites les questions ayant trait à la condamnation des journalistes, Ferdinand Ayité et Isidore Kouwonou, la création du fonds d’aide à la presse, la nécessité de la vulgarisation de la convention collective du secteur de la presse et les stratégies à mettre en place pour une consolidation de la liberté de la presse au Togo.

« Nous sommes déterminés à protéger la liberté de presse, qui est un pilier fondamental de notre démocratie. Nous encourageons les professionnels de la presse à continuer à jouer leur rôle d’information dans le respect de la déontologie de la profession. Nous sommes ouverts aux propositions et suggestions pour renforcer la protection de la liberté de presse », a laissé entendre le ministre Akodah Ayewouadan au cours de ces échanges.

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Le ministre, à cette occasion, a souligné l’importance de la liberté de la presse dans un pays et invité les professionnels de la presse à jouer leur partition pour l’atteinte de cet objectif.

Les premiers responsables des organisations professionnelles et syndicales du secteur de la presse, ont de leur coté, salué l’esprit d’ouverture et de dialogue dont fait preuve leur ministre de tutelle en initiant périodiquement cette rencontre.

Les responsables des orientations de la presse, ont également saisi cette occasion pour poser des doléances à leur interlocuteur. L’une de ces doléances est relative à la relecture de certaines dispositions du nouveau Code de la presse et de la communication.

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« La rencontre d’aujourd’hui a été très intéressante parce qu’elle tombait à pic. Elle coïncide avec une situation que la presse togolaise vit depuis un certain moment, notamment celle de la condamnation de deux confrères qui ont été contraints par les événements à fuir le pays. Nous avons exprimé nos préoccupations et nous avons dit au ministre que nous allons lui revenir avec des propositions puisque le débat est désormais ouvert sur le Code de la presse et de la communication qui a été voté le 20 janvier 2020 et est entré en vigueur tout récemment. Nous avons considéré qu’aujourd’hui, il y a une situation où on a l’impression que la liberté de presse a reculé au regard des différents procès, condamnations et retraits de récépissés. Et sur ces questions nous avons été fermes en disant au ministre que nous ne sommes pas contents, mais aussi que nous sommes inquiets par rapport à certaines de ces dispositions qui ne protègent
pas les journalistes surtout lorsqu’ils sont sur les réseaux sociaux », a confié à AfreePress à la fin de la rencontre, le patron de l’Observateur Togolais des Médias (OTM), Fabrice Petchezi.

 
 

Avec Afreepress