Nouveau gouvernement: les ministres UFC out !

 

Cette année, l’accord entre le Rassemblement du Peuple Togolais et l’Union des Forces de Changement (RPT/UFC) a 10 ans. Il faut rappeler que par cet accord, les deux parties se sont engagées à consolider l’apaisement général dans le pays, contribuer au redressement économique du Togo et créer les conditions pour une alternance politique pacifique.

Au nom de cet accord, l’UFC a obtenu des postes ministériels, sa gestion de grandes administrations, des sociétés d’Etat, des préfectures, des mairies et des ambassades.

 

Avec les manifestations politiques violentes fomentées par le PNP pour exiger le départ de Faure Gnassingbé, le mode de scrutin à 2 tours, le vote des togolais de la diaspora et le retour à la constitution de 1992, Gilchrist Olympio, en novembre 2017 avait fait une déclaration en s’attaquant ouvertement à son allié.

 

 

En effet, il avait officiellement dit au Président Faure de ne plus se présenter à la présidentielle, de 2020. Dans cette perspective, l’UFC n’a pas exprimé son soutien au candidat du parti UNIR à cette élection.

 

Visiblement, ce n’est plus le grand amour entre les deux partis.« De 2019 à ce jour, l’UFC ne participe plus à l’action gouvernementale mais occupe la position de premier parti d’opposition parlementaire suite aux élections législatives du 20 décembre 2018 », a indiqué le bureau du parti cette semaine.

 

 

 

Pour avoir obtenu le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, l’UFC veut se défaire du parti UNIR. Pour rappel, plusieurs de ses militants n’avaient pas apprécié l’accord signé, avec le parti au pouvoir.

 

Elle semble donc se retirer. Etant donné qu’elle n’a pas soutenu le candidat à qui elle avait déjà dit de ne plus se présenter à la présidentielle, elle ne peut plus attendre de lui des portefeuilles ministériels. 10 ans après, l’accord n’existe que de nom. Chaque partie fait désormais face à sa vision.

 

Waraa