Devait-on s’y attendre ou doit-on s’en étonner ? Le passage vendredi soir sur la télévision nationale du Premier Ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, pour le bilan des 100 jours du gouvernement a été raté par la coordonnatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Le vendredi dernier a été un des jours où l’audience de la TVT craque, tout comme les jours où le chef de l’Etat est annoncé pour une adresse à la nation. Même ceux qui n’ont pas l’habitude de suivre les éditions de journal de la Chaine Mère s’y câblent pour suivre ces moments spéciaux.
Mais, Mme Adjamagbp-Johnson n’a pas eu cette opportunité. « Je n’ai pas cette chance de la suivre », a-t-elle fait savoir ce dimanche au micro des confrères de la radio Pyramide FM.
« Que s’est-il passé ? Franchement, Madame, n’avez-vous pas de poste téléviseur ou comment ? », lui a demandé le confrère Pierrot Attiogbé (l’animateur de l’émission « D12 ».
L’invitée répondra alors en ces termes : « c’est juste que je m’informe ailleurs et donc mes sources d’informations ne m’ont pas permis de suivre ce qu’elle a dit ».
Elle s’est alors réservée de faire un quelconque commentaire sur le bilan, mais est revenue sur la nomination même des femmes à ces hauts postes de responsabilité.
« Le régime est arrivé à instrumentaliser ce principe cher. La représentation est une chose et la capacité de ces femmes à transformer la situation en est une autre et si on ne prend pas garde, cette bonne initiative serait contre-productive. La nomination des femmes se fait sur des critères selon le régime. Mais, ce que je peux dire en tant que militante des droits de l’homme est que nous voulons que les femmes contribuent à une meilleure gouvernance ; et donc nous sommes choqués quand des femmes contribuent à un régime anti-démocratique », a laissé entendre la coordonnatrice de la DMK.
T228