Interopérabilité BCEAO : CAGECFI et ECOBANK unissent leurs expertises pour accélérer l’inclusion financière dans l’UEMOA

L’éditeur de solutions logicielles CAGECFI S.A., en partenariat avec ECOBANK, a organisé à Lomé ce vendredi 7 novembre 2025,  un atelier d’information stratégique consacré à l’intégration technique  des institutions financières à la Plateforme d’Interopérabilité du Système de Paiement Instantané (PI-SPI) de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Cette rencontre technique et collaborative a réuni de nombreux acteurs du secteur financier — dirigeants d’institutions de microfinance, directeurs généraux, responsables de systèmes d’information — désireux de mieux comprendre les exigences d’intégration à cette plateforme régionale appelée à transformer durablement les paiements dans la zone UEMOA.

Un rendez-vous au cœur de la transformation digitale régionale

Co-animé par CAGECFI et ECOBANK, l’atelier a porté sur trois thématiques majeures :

• la présentation du PI-SPI et de son architecture opérationnelle ;

• la procédure d’ouverture de comptes sandbox destinés aux tests d’intégration des API ;

• et le choix du sponsor bancaire, préalable essentiel à la création du compte d’opération auprès de la BCEAO.

Selon Steve Eklin KHAUNBIOW-HANCK, Directeur Commercial du Groupe CAGECFI, cette initiative s’inscrit dans la volonté d’accompagner les institutions financières dans leur mise en conformité avec les nouvelles orientations de la Banque Centrale :

« L’interopérabilité n’est pas une option mais une évolution naturelle du paysage financier régional. Notre rôle, en tant qu’acteur technologique, est de faciliter cette transition en rendant l’intégration plus simple, plus sûre et plus inclusive. »

ECOBANK partage son retour d’expérience sur le PI-SPI

Lors de son intervention, Noël AGBO, Chef Service Canaux Digitaux à ECOBANK, a partagé le retour d’expérience de la banque dans la mise en production effective du système de paiement instantané à travers plusieurs pays de l’UEMOA.

« ECOBANK a déjà implémenté le PI-SPI avec succès dans plusieurs marchés de la sous-région, confirmant la fiabilité du dispositif. Nous encourageons les institutions de microfinance à s’y arrimer tôt, en ouvrant leur compte d’opération chez ECOBANK pour bénéficier de notre réseau panafricain et proposer à leurs clients des services de transfert instantané à grande échelle. »

Les institutions invitées à anticiper leur intégration

De son côté, Landry KETEKRE, Directeur des Systèmes d’Information de la FUCEC-TOGO, a exhorté les institutions à ne pas attendre la phase obligatoire :

« Cette interconnexion deviendra bientôt une exigence réglementaire de la BCEAO. Les institutions qui prendront le pas dès maintenant disposeront d’une maturité technique supérieure et bénéficieront de l’expérience acquise par CAGECFI dans les projets déjà réalisés. »

Cet appel à l’action a résonné comme un signal fort pour un secteur en pleine mutation, où la rapidité d’adoption conditionne la compétitivité future.

Une étape majeure vers une finance plus connectée

L’atelier de Lomé a constitué une étape clé dans la collaboration entre CAGECFI, ECOBANK et les acteurs du système financier régional, autour d’une vision commune : faire de l’interopérabilité un catalyseur d’inclusion financière et de modernisation bancaire.

Fort du succès de cette première édition, CAGECFI prévoit d’organiser de nouveaux ateliers dans les autres pays de l’UEMOA où le groupe est présent, afin d’accompagner les institutions dans la mise en conformité et l’intégration technique à la plateforme du PI-SPI.

Avec plus de 20 ans d’expérience, CAGECFI est un éditeur de logiciels et prestataire de services spécialisé dans la conception de solutions de gestion intégrées pour les institutions de microfinance, les banques, les administrations publiques et les entreprises.
Pionnier dans la digitalisation des systèmes financiers décentralisés et la mise en conformité réglementaire BCEAO/BEAC, CAGECFI contribue activement à l’essor de l’interopérabilité régionale et à l’accélération de l’inclusion financière en Afrique francophone.