Au Togo, l’incompétence, la médiocrité et la mauvaise gouvernance ont atteint tous les étages. La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) est le symbole de cette médiocrité.
Lire aussi : Scandale : que se passe-t-il à la CEET avec les compteurs ?
Cette société qui assure la distribution et la vente de l’énergie électrique au Togo, a plongé la semaine dernière, plusieurs quartiers de Lomé dans le noir 48 heures durant sans que les responsables aient pris la peine de fournir aux populations qui ont subi les préjudices, des explications sur cette situation fâcheuse.
Comme dans notre pays, ceux qui ont en charge la conduite des affaires publiques sont exonérés du devoir élémentaire de rendre compte, les dirigeants de la CEET, par dédain pour les clients, se sont emmurés dans un silence assourdissant et vie continue normalement comme si de rien n’était.
C’est l’autre qui disait qu’en cette ère du tout numérique, l’électricité a presque valeur d’oxygène. Et en ce 21ème siècle, on se permet de priver des centaines milliers de personnes d’oxygène pendant deux jours. C’est criminel. Certains vous le diront, « c’est comme ça le pays est et nous sommes tous dedans ». Mais jusqu’à quand ? Aujourd’hui, l’électricité est censée ne plus être un luxe, mais plutôt un produit de première nécessité par excellence.
Lire aussi : SNPT : ça chauffe, que se passe-t-il ?
Au même titre que l’eau potable. Mais au Togo des Gnassingbé, tout est devenu un luxe, même l’air que nous respirons. « Aussi longtemps que le citoyen Togolais, victime de la CEET ne sera pas en mesure de déposer plainte, de poursuite la CEET et d’être dédommagé, la CEET fera la pluie et le beau temps. Lorsque les Togolais payent pour un service plus que public, qui est celui de l’énergie, ils ont le droit à un minimum de respect des engagements. La loi devrait imposer aux organismes qui assument les besoins vitaux des Togolais, c’est-à-dire l’eau et l’énergie un minimum d’obligation et de dédommagement », s’est emporté un internaute.
Il se murmurait que les matériels de la société sont si obsolètes et pétaradants que les disjoncteurs et boîtiers ont sauté à la suite d’une petite pluie. Cette société est à l’image du pays : réfractaire à l’évolution et au progrès. Cela n’étonne pas que pendant que les autres pays se développent, nous, on ne cesse de régresser…
Avec Liberté