Les cas d’accidents causés par les agents conducteurs de « Taxi-moto » recrutés par la société « Olé-Togo », sont de plus en plus fréquents. C’est indéniable de réfuter ce constat dans la mesure où sur environ 5 cas d’accidents constatés sur une ruelle voir une route plus de quatre engins de la société « Olé-Togo » sont impliqués. Dans ces conditions non seulement la vie des agents recrutés sans aucune exigence de permis de conduire (même si la société dit le contraire nos investigations en témoignent autrement) est en danger mais également celle de leurs passagers.
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Ce vendredi 30 juillet, plus de quinze (15) engins de la société « Olé-Togo » sont impliqués dans les accidents de la route à Lomé. Une situation qui doit interpeller l’attention de plus d’un. Plusieurs raisons démontrent que seul l’aspect pécuniaire et les motos mises en jeu par la société « Olé-Togo » importent et non la vie des agents conducteurs.
Des agents Olé-Togo recrutés à la va-vite
Aucune exigence professionnelle vis-à-vis des exigences imposées par les ministères en charge de la sécurité et de la protection civile et des transports terrestres n’est respectée. Chez Olé-Togo, il suffit juste pour l’agent en phase d’être recruté, de bien démarrer la moto, de faire sans aucune tergiversation le tour de l’immeuble de la société « Léopard Dayang » (actuelle siège d’Olé-Togo) sis à Bè-Kpéhénou et enfin d’arrêter le moteur avec une certaine aptitude connue de tous pour être retenu.
Des exigences scolaires du code de la route qui ne sauraient permettre à l’agent de vivre avec une certaine aisance les réalités sur nos routes difficiles à pratiquer pour cause d’embouteillage. Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehane est interpellé à être regardant sur cette situation, pour réduire les cas d’accidents sur nos routes.
Lutte contre le chômage d’accord, mais une goinfrerie flagrante…
Nul, ne peut réfuter l’aspect réduction du chômage que promeut cette société Olé-Togo. Seulement en deux ans d’existence, elle aurait permis à plus de trois mille togolais résidents à Lomé et sans emplois de sortir de l’ornière.
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Tout sauf le respect à accorder à cette société, il convient de souligner que c’est bon d’offrir des emplois, mais il faut aussi garantir la santé de son personnel. La bizzarerie chez Olé-Togo réside dans le fait que les agents conducteurs de Taxi-moto déployés sur le terrain n’ont aucune assurance maladie ou de vie. Ces derniers sont laissés à leur propre compte en cas d’accident.
Ce qui ne cloche pas est que les motos déployées sur nos routes sont toutes assurées et peuvent être réparées suite à un accident par les sociétés d’assurances sur place. Une boulimie absurde qui ne dit pas son nom, mais que cette société chinoise sans aucune volonté d’aider les citoyens togolais impose sans aucune mise en garde.
Monsieur Gal Yark Damehane réagissez
Au Togo, les six premiers mois de l’année ont été néfastes sur les routes. 346 morts et 4721 blessés ont été recensés et de plus 3815 accidents, ont révélés été au cour d’une conférence de presse il y deux semaines par les ministres en charge de la protection civile et des transports routiers.
Ces chiffres sont nettement en hausse, comparés aux 241 morts, 3734 blessés et 2627 accidents enregistrés sur la même période l’an dernier. Si les moyennes mensuelles tournent autour de 600 accidents, 60 morts et 780 blessés, les motocyclistes restent les principales victimes (68%) et 4117 engins impliqués.
“Le bilan n’est pas du tout bon”, a déploré Yark Damehane. C’est déplorable bien-sûr. Mais faite quelque chose pour que la situation sur nos routes soit réguler, surtout avec l’avènement de sociétés de déploiement de Taxi-moto.
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