Sextape : Tiwa Savage dans la tourmente !

La chanteuse et compositrice nigériane Tiwa Savage révèle que des personnes ont essayé de la faire chanter avec une sextape.

 

 

S’adressant à la station de radio américaine Power 105.1, Tiwa Savage a déclaré qu’elle ne paierait pas d’argent à son maître-chanteur.

« Je ne permettrai à personne de me faire chanter pour avoir fait quelque chose de naturel », a-t-elle déclaré à l’intervieweuse Angie Martinez.

La vidéo a d’abord été envoyée à son road manager mercredi, qui l’a alertée alors qu’elle quittait une autre station de radio après une interview.

Le petit ami actuel de Savage est également « en train de devenir fou », a-t-elle déclaré. Mais elle a décidé qu’on ne pouvait pas faire confiance au maître chanteur.

« Je te paie maintenant et puis deux mois plus tard, tu vas revenir… et puis qui sait si je t’ai envoyé l’argent, tu vas probablement la sortir de toute façon. »

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La star pense déjà à l’effet que cette affaire aura sur son entourage.  »Ma mère et mon fils vont devoir le voir. Je vais en parler à mon fils » a-t-elle déclaré.

Elle dit qu’elle était inquiète de la façon dont elle serait perçue par ses fans, ses amis et sa famille, mais qu’elle n’allait pas céder à l’extorsion.

Savage était mariée au manager d’artistes, Tunji « Teebillz » Balogun, en 2013, mais elle a demandé le divorce en 2018 après que le couple se soit publiquement brouillé deux ans plus tôt à cause d’accusations d’infidélité.

Ils ont un fils de six ans et Savage dit qu’elle est inquiète de l’impact que la vidéo pourrait avoir sur lui et sa mère.

« Je vais lui parler et pour moi, c’est même plus tard, quand il a environ 15 ans et que quelqu’un essaie d’être grossier avec lui…. Je dois juste le soutenir », a-t-elle déclaré.

 

La pornographie de vengeance ou pornographie non consensuelle – le partage d’images ou de vidéos intimes de quelqu’un – est devenue un problème croissant, en particulier pour les jeunes femmes dans de nombreuses régions du monde.

Au Nigeria, les victimes sont protégées par une loi de 2015 sur la cybercriminalité qui en fait un délit passible de trois ans de prison. Il y a deux ans, un homme a été condamné pour avoir partagé des photos de son amant sur Facebook.

A ses fans et aux personnes qui la soutiennent, elle leur demande de juste ignorer cette affaire.

Elle a également dit que ce problème l’a fait pleurer.

 

Avec BBC Afrique