Après la vague d’espoir qu’a suscité l’Apivirine dans le traitement du coronavirus, on assiste depuis quelques jours à un revirement des autorités burkinabés qui à travers un communiqué ont déconseillé l’utilisation de ce médicament développé par Valentin Agon, un chercheur béninois.
En effet, Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement explique : « Dans le cadre du protocole en cours en ce moment, aucun médecin ne peut vous dire que quelqu’un a été traité par l’Apivirine. Des gens l’utilisent et affirment avoir été guéris par cela. C’est pour cela que le protocole a besoin d’être mis en œuvre, afin que la valeur scientifique de ce qui est dit puisse être affirmée et devenir règle, notamment en ce qui concerne le Covid-19. »
Par ailleurs, le communiqué interdit formellement son utilisation, et met en garde contre toute automédication : «Le produit APIVIRINE 500 mg gélules n’ayant jamais été évalué pour aucune des indications thérapeutiques revendiquées, ne peut fait l’objet ni d’une cession à la population et encore moins de publicité par les canaux de communication sur le territoire burkinabé»,
Le Dr Valentin Agon, exprime donc sa grande désillusion en indexant les ennemis de l’Afrique : «Ce qui se passe depuis le Burkina Faso est un complot international contre Apivirine monté depuis le Bénin selon les informations venant du Burkina. Mais c’est un drame !».
Kékéli Attakuy