Dans quelques mois, les Togolais seront dans les urnes. Ce sera dans le cadre des élections régionales. Mais dans quelles conditions les campagnes électorales seront-elles organisées quand on sait que la menace djihadiste devient de plus en plus sérieuse sur le territoire national ?
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La question a été posée au ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara la semaine dernière au cours d’une émission sur un média de la place. Selon lui, à l’heure du numérique, plus besoin de grands rassemblements publics pour passer son message.
« Il n’est pas nécessaire à l’heure de la révolution numérique, pour un parti politique de rassembler des gens avant de passer ses messages, ses idéaux ou projets de société », a indiqué Gilbert Badjilembayéna Bawara.
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Et d’ajouter : « Il ne s’agit pas de dire non aux rassemblements ou manifestations politiques, mais de faire en sorte que, lorsqu’on peut éviter un regroupement dans un emplacement où les modalités d’une réunion permettent de réduire les risques à la fois pour les organisateurs de la réunion et des participants, et en même temps pour des raisons de sécurité publique, il faut l’éviter ».
Le ministre en charge de la Fonction publique précise que « le gouvernement sera toujours ouvert au dialogue à la concertation avec les acteurs politiques et de la société civile pour trouver les meilleurs moyens de concilier les garanties de la sécurité des Togolais et Togolaises et en même temps les libertés publiques, y compris en matière d’organisation des réunions ».
Avec Icilome